Chloé Maurel, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Ce socialiste portugais, au verbe haut, prendra la tête des Nations unies en janvier prochain. Il aura pour mission de rendre cette instance indispensable plus efficace et encore plus démocratique.
Pour la dernière fois de la présidence de Barack Obama et du mandat de [François Hollande, les deux hommes intervenaient devant l’Assemblée générale des Nations unies. Le temps des bilans.
L’accord fragile du 9 septembre entre Russes et Américains est une bonne nouvelle. Mais les « grands » ont plus de mal que par le passé à imposer leurs vues sur les acteurs régionaux et locaux.
La crise actuelle n’est pas seulement la conséquence d’une simple fraude électorale, mais du ras-le-bol contre un État qui s’est ingénié à manipuler la démocratie et à en bloquer le développement.
En attendant le premier débat entre les deux candidats à la Maison-Blanche, ces derniers sont intervenus publiquement sur les questions internationales. Et Donald Trump a mieux résisté que prévu.
Réaction à l’article publié en juin dans Le Monde diplomatique par l’écrivain Benoît Duteurtre contre la domination de la langue anglaise et l’ordre américain qu’elle véhicule.
La France souhaite relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais au-delà de cette bonne volonté, en a-t-elle encore les moyens ?
Le 27 avril 2016, le futur candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de novembre a exposé son cap pour la politique étrangère. Tour d’horizon en cinq questions.
En exprimant ses regrets à propos de l’intervention militaire en Libye, le président américain confirme sa singularité : sa grande méfiance vis-à-vis de l’usage inconsidéré de la force.
En refusant in extremis de bombarder le régime de Damas en 2013, Barack Obama aurait encouragé l’usage de la force sur la scène internationale. Un constat un peu simpliste.
Loin d’être contradictoires, la défense des droits de l’homme et le réalisme politique vont de pair. Si l’UE ne veut pas se transformer en puissance inutile, elle a tout intérêt à en prendre acte.
Elena Astafieva, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Pour mieux comprendre la politique russe dans les pays du monde arabe, il faut l’inscrire dans la longue durée. Et étudier ce qu’à l’époque tsariste on appelait « la question d’Orient ».
Après s’être longtemps montrée intransigeante avec l’Iran, la France a tout intérêt aujourd’hui à engager une politique de coopération approfondie avec Téhéran.
Après un essai nucléaire et à un tir de fusée, Pyongyang dit avoir miniaturisé des têtes nucléaires. Une fuite en avant qui vise surtout à consolider le régime autour d'un « nationalisme nucléaire ».
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
La visite du président Rouhani à Paris illustre la réintégration progressive de Téhéran sur la scène internationale. Mais la normalisation en cours est encore fragile, notamment sur le plan intérieur.
Signé sous l’égide de Bruxelles en août dernier, l’accord de normalisation des relations entre la Serbie et le Kosovo provoque paradoxalement de fortes tensions. Il est urgent de sortir de l’impasse.
Délaissant l’idée gaullienne de grandeur, la France renoue avec une politique étrangère fondée d’abord sur la puissance. Or soft power et hard power n’ont jamais fait bon ménage.
Après les attentats de Paris, l’Allemagne et surtout la Grande-Bretagne ont décidé de s’engager militairement davantage au Levant. Sans créer une réelle dynamique au sein de l’Union européenne.
Discuter avec Bachar al-Assad : l’hypothèse n’est plus taboue. Mais pourquoi le paria, voire le diable de 2012, est-il désormais considéré comme un interlocuteur possible ?