La crise remet sur le devant de la scène l’importance de la responsabilité sociale des entreprises, reflet des attentes voire des exigences, et des motivations de leurs parties prenantes.
À l’échelle des organisations, le stress peut produire des effets positifs. Il incombe alors aux dirigeants d’apprendre à le canaliser et à mieux le gérer.
La crise actuelle contraint les équipes à l’immobilité, freinant le développement de compétences interculturelles indispensables au bon fonctionnement des organisations multinationales.
Le management devra traiter les problématiques de l'anxiété du retour après plusieurs semaines loin des locaux, ainsi que la peur d'être contaminé par un virus toujours en circulation.
Des biais individuel et collectif amenuisent les capacités de déclenchement d’une action à partir d’avertissements. Des pistes existent pour les contourner.
Même si une récession plus grave qu’en 2008-2009 est désormais attendue, certaines entreprises avaient déjà anticipé un ralentissement en prenant notamment des mesures de désendettement.
Face aux ruptures de stocks et pénuries, il semble pertinent pour les entreprises de diversifier les sources d’approvisionnement et pour les États de consolider une politique commerciale régionale.
Les tensions entre exigences de sécurité et maintien du travail sont aujourd’hui directement gérées, dans l’urgence, au sein des organisations. Une situation inédite.
Pendant la période de confinement, de nombreux travailleurs ont testé le travail à distance. Si pour certains l’expérience demeure mitigée, le paradigme du travail à distance a définitivement changé.
Face à l’incertitude, les prospectivistes recommandent d’analyser les signaux faibles et de mener une réflexion collective sur les stratégies à mettre en place en cas de rupture critique.
Alors que les sites de notation des entreprises gagnent en influence, les employeurs ont tout intérêt à développer leur notoriété et à repenser leur processus de recrutement.
Pour beaucoup de leaders, la situation actuelle est apocalyptique. Comment affronter une telle catastrophe ? Rick Grimes, héros de la série horrifique « The Walking Dead », est un exemple à suivre.
De nombreuses entreprises réorientent aujourd’hui leur production et leur offre dans le contexte de confinement et de crise sanitaire. Les enjeux business sont-ils toujours la motivation première ?
Le coût des aides pèsera sur le déficit public qui devrait dépasser largement 4,5 % du PIB en 2020, soit plus du double de la loi de finances 2020 votée fin décembre 2019 (2,2 %).
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)