Au-delà des intérêts économiques, la possibilité de concilier études et vie professionnelle est désormais perçue comme le moyen le plus adapté pour s’insérer dans le monde de travail.
Réduire la période d’indemnisation, c’est réduire le temps dont disposent les plus précaires pour se former, avec le risque de les enfermer dans une trappe à sous-qualification.
L’interdisciplinarité, ou fertilisation croisée entre spécialités, est dans tous les discours. Mais son plein potentiel est loin d’être atteint. Qu’a-t-elle déjà permis et quelles sont ses promesses ?
Les structures chargées du développement des compétences en interne dans les entreprises sont appelées à élargir leur rôle, à la fois en termes d’apprentissage et de public visé.
S’ils représentent moins de 7 % des inscrits en licence, certains bacheliers professionnels se dessinent de vrais parcours de réussite à l’université. Retour sur ces trajectoires atypiques.
Alors que la pandémie a mis en avant la formation à distance, que nous apprend l’exemple des « open universities » qui, depuis cinquante ans, s’efforcent d’ouvrir l’éducation au plus grand nombre ?
Le dispositif de VAE, qui reste relativement méconnu, agit comme un révélateur de compétences acquises. Le diplôme obtenu devient en effet un certificateur qui favorise les évolutions de carrière.
Si un certain nombre d’enseignants ont dû passer à la formation à distance du fait des contraintes imposées par la pandémie, beaucoup y voient aussi l’occasion de développer de nouvelles compétences.
La gestion de classe est la bête noire des enseignants, mais en utilisant des techniques utilisées dans l’entraînement des improvisateurs, il est possible de surmonter les difficultés.
La recherche s’est pour le moment focalisée sur les processus et les résultats, passant généralement sous silence certains enjeux moins visibles de cette pratique.
Et si la pratique du pitch influait les projets de start-up, plutôt que de simplement les présenter ? Ou quand l’outil se retourne contre son créateur.
Peu d’accompagnement est proposé pour amorcer la carrière des joueurs après leur retraite sportive. Cette période devient pourtant de plus en plus sensible à mesure que leur sport se professionnalise.
La capacité à analyser les contextes dans lesquels ils interviennent permettra notamment aux coachs d’asseoir la légitimité d’une profession encore récente.
Une étude relève la grande hétérogénéité des approches en termes de préparation des étudiants à leur future carrière en fonction du cursus qu’ils choisissent.
Plus nos sociétés accélèrent, plus notre capital-temps se raréfie et prend de la valeur. Cette combinaison forme un processus puissant qui se situe au cœur du grand bouleversement social actuel.
En France, les politiques de formation à l’informatique, hier, et au digital, aujourd’hui, n’ont jamais été à la hauteur des enjeux. Pourtant, des solutions existent.
Professeur, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), membre de l’Institut Universitaire de France, auteur contributif d’un chapitre des deux derniers rapports du GIEC, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Professeur des universités en sciences de l'éducation/formation des adultes, Formation et Apprentissages Professionnels, Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)