On l'a dit et répété : manger sainement, c'est manger varié. Et cette variété s'entend en réalité du champs à l'assiette, de la fourche à la fourchette. Explications.
Les appels à déconsommer reviennent à ne pas considérer la matérialité de la consommation, et à nier les difficultés tangibles de ceux qui ont du mal à y accéder.
Léo Trespeuch, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR); Aurélie Corne, IAE Perpignan School of Management – Université de Perpignan Via Domitia; Béatrice Parguel, Université Paris Dauphine – PSL; Dominique Kreziak, IAE Savoie Mont Blanc; Élisabeth Robinot, Université du Québec à Montréal (UQAM); Fabien Durif, Université du Québec à Montréal (UQAM); Florence de Ferran, La Rochelle Université; Hélène Michel, Grenoble École de Management (GEM); Jean-Luc Giannelloni, Grenoble IAE Graduate School of Management; Jean-Marc Fontan, Université du Québec à Montréal (UQAM); Laurent Botti, IAE Perpignan School of Management – Université de Perpignan Via Domitia; Mathieu Lajante, Université Laval; Mireille Lalancette, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR); Myriam Ertz, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), and Nicolas Peypoch, IAE Perpignan School of Management – Université de Perpignan Via Domitia
La crise de la Covid-19 révèle qu’il est possible d’adopter à grande échelle des comportements plus responsables sur les plans environnementaux et sociaux. Mais ces comportements vont-ils perdurer?
Faire plus avec moins, c’est le mantra de l’innovation frugale. Une tendance prometteuse pour les personnes à faibles revenus, mais qui présente des limites sur le plan environnemental.
On parle souvent des bienfaits des fruits et légumes moches pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Mais ils ouvrent aussi nos esprits à la différence…
Une journée, un week-end, ou quelques heures… en privilégiant des expériences courtes et à côté de chez soi, la microaventure réinvente un tourisme plus durable.
Si les circuits courts sont vantés pour leurs vertus sociales et environnementales, il n’est en réalité pas garanti qu’ils soient plus efficaces que les circuits conventionnels.
Il y a un buzz autour du développement durable, mais les consommateurs ont encore du mal à développer de nouvelles habitudes. Voici comment changer cela.
Les initiatives comme « C’est qui le patron ? ! » ont un impact positif mais font porter au consommateur l’entière responsabilité du changement, oubliant les rôles de l’État et des grandes entreprises.
Emily Spiesser, Ademe (Agence de la transition écologique)
Difficile de s’orienter dans la jungle des labels environnementaux qui tapissent les rayons des supermarchés. Une page Internet proposée par l’Ademe aide à consommer autrement.
En s’affranchissant des principes établis dans le secteur agricole, l’agriculture urbaine offre une authentique alternative qui connaît un succès grandissant.
Professeur titulaire, directeur de l'Observatoire de la consommation responsable (OCR) et du Laboratoire FCI GreenUXlab, Université du Québec à Montréal (UQAM)