Le souci de la protection de l’environnement est présent dès le plus jeune âge. Les récents travaux des psychologues montrent comment le conserver pour faire face aux dérèglements climatiques.
Leur violence collective, contenue et auto-limitée, se présente comme ciblée et différenciée, mais aussi comme une réponse aux violences sociales, économiques et autres destructions environnementales.
Désormais incarcéré, le président soudanais Omar Al-Bachir avait réussi à surmonter une série de crises au prix du verrouillage du pays. De nombreux défis attendent ses successeurs.
L'élite algérienne a systématiquement détruit le pays depuis plus de 50 ans. La jeunesse, écoeurée par les bandits qui pillent les richesses, réclame le départ définitif du « système Algérie ».
Si cette proposition de loi ne convainc pas, elle permet de stopper des violences désormais systématiques lors de chaque manifestation et d’éviter l’utilisation des armes intermédiaires.
Le regard sur la société civile, hors du champ politique, permet d’éclairer la situation et la capacité de la société algérienne à prendre les choses en main et à agir, quand le pouvoir n’agit pas.
Du point de vue du gouvernement, le grand débat donne un état de l’opinion publique sur les réformes à venir et, surtout, il le dédouane en procès de verticalité et d’absence de concertation.
La participation des étudiants au mouvement de protestation est déterminante pour sa dynamique. Cette population porte aussi en elle des transformations sociales profondes et à long terme.
Le régime des inégalités multiples engendre une société de la colère. Nous y sommes. Il faut la comprendre pour être capables de résister aux vertiges de l’indignation.
Les manifestations en Algérie ont confirmé la détermination pacifique du peuple et ont été couronnées par l'annonce de Bouteflika qui renonce à un cinquième mandat.
Les manifestations non violentes contre le régime de Bouteflika ont ouvert l’espace public en Algérie, rappelant le besoin crucial d’une société civile libre et impliquée.
Si l’on entend favoriser une sortie de crise, il conviendrait, tout d’abord, d’éviter tout ce qui pourrait de nouveau alimenter des débats et polémiques nuisibles à la cohésion sociale.
La proportionnalité est une notion complexe qu’il faut mettre à plat. À l’heure de la loi contre les « casseurs », elle renvoie également à un autre problème essentiel, le statut des manifestants.
Avant toute discussion, critique ou revendication, définissons collectivement, au cours de ce grand débat national, le rôle que nous souhaitons donner à l’État.
Thomas Hofnung, The Conversation and Benoît Tonson, The Conversation
Auteur sur notre site de trois articles remarqués sur la crise des gilets jaunes, le sociologue Laurent Mucchielli analyse l’évolution du mouvement et la réponse du gouvernement.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay