Le climat incestuel recouvre une relation de dépendance érotisée entre un parent et son enfant, qui s’accompagne d’une confusion des places et peut aboutir à un déni d’altérité pour l’enfant.
Des décisions d’acquittement ou de relaxe peuvent être prononcées faute de preuve du non-consentement du mineur dans des affaires d’atteintes sexuelles : comment l’expliquer ?
Anne-Claude Ambroise-Rendu, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À partir des années 1970, les affaires d’inceste trouvent de plus en plus d’écho médiatique, révélant la souffrance des victimes. Paradoxalement, chaque nouvelle affaire semble provoquer la stupeur.
L’analyse du viol comme sujet récurrent dans les médias nous renseigne autant sur l’évolution des représentations des violences sexuelles que sur l’histoire de leur politisation progressive.
Les violences sexuelles touchent environ 30 % de la population étudiante. Si l’on ne peut pas dresser de portrait type de leurs auteurs, certains facteurs favorisent les risques d’agressions.
L’arsenal juridique historique de l’Église a laissé des traces et a probablement renforcé le sentiment d’impunité des prêtres incriminés dans des affaires d’agression sexuelle sur mineurs.
Les dénonciations de violences sexuelles dans le sport de haut niveau se sont multipliées au cours des dernières semaines. En cause, un système qui crée des conditions propices aux abus.
La morale sexuelle qui prévalait en France à la fin du XXᵉ siècle, et même encore au début de notre XXIᵉ siècle, n’était peut-être pas très éloignée de celle des Grecs et des Romains de l’Antiquité.
Comment fixer des limites ? Comment affronter la peur du rejet ? Voilà des sujets dont les adolescents ont besoin de parler pour affronter les stéréotypes sexistes ou la pression de leurs camarades.
En juillet 1970 sort un numéro de revue révolutionnaire, « Libération des femmes : année zéro ». On y lit un récit de viol qui déconstruit les mécanismes de domination à l’œuvre dans l’agression.
Que doit faire un soignant qui soupçonne des violences conjugales, voire craint un féminicide ? Peut-il faire fi du secret médical, au risque de rompre la confiance et d’engager sa responsabilité ?
L’affaire Epstein retient tous les éléments nécessaires à un roman policier ou, ce qui nous intéresse ici, à la structure type de la théorie du complot. Décryptage.
Les données récurrentes sur les violences faites aux femmes font écho à la perplexité des professionnels engagés sur le terrain, comme le montre notre recherche menée en Alsace.
Les récents scandales de harcèlement à caractère sexuel dans les médias révèlent à quel point le sexisme ordinaire est profondément ancré en France, et ce, dès l’école primaire.
L’espace de travail du personnel, particulièrement sexualisé, favorise les comportements connotés. Pour lutter contre le phénomène, les directions des établissements doivent redoubler d’efforts.