Entre éclatement des partis traditionnels, division des électeurs en trois pôles et reports de voix compliqués, l’issue du second tour n’est acquise pour personne.
La dynamique de vote utile a amplifié la restructuration du champ politique français autour de trois grands pôles : centriste, identitaire et de gauche radicale.
Aucun des 12 candidats en lice ne propose que la France sorte de l’UE. En revanche, deux perceptions de ce que signifie dans le contexte actuel la notion de « souveraineté » s’opposent.
Selon toute vraisemblance, Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’affronteront au second tour. L’élection à la présidence de Le Pen n’est plus considérée comme impossible. Et si elle l’emportait ?
Dès le déclenchement de la guerre en Ukraine, Volodymyr Zelensky est apparu en tee-shirt kaki et tenue de combat. Ce vestiaire a œuvré à la construction d’une posture de chef de guerre.
Une vaste étude conduite sur les réseaux sociaux au cours du quinquennat Macron permet d’identifier quatre groupes aux approches politiques distinctes vis-à-vis du changement climatique.
En adoptant une « boussole stratégique », l’Union européenne poursuit son évolution depuis la fin de la guerre froide sur la défense. C’est cependant bien l’OTAN qui reste la structure dominante.
Selon une étude, le recours à des cabinets comme McKinsey, qui embarrasse la campagne du président-candidat Emmanuel Macron, vise d’abord à rassurer le décideur face au risque de commettre une erreur.
Le dernier Conseil de l’UE fera date : sur le numérique, l’énergie, l’agriculture, la défense et la guerre en Ukraine, les Européens ont su parler d’une seule voix.
Raoul Delcorde, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Lieu de la négociation, timing, composition des délégations, interventions des médiateurs issus d’États tiers, secret des discussions… Chaque aspect d’une négociation en temps de guerre est crucial.
L’anxiété liée à la guerre en Ukraine pousserait de nombreux électeurs à se rallier à Emmanuel Macron. Mais cela sera-t-il suffisant pour remporter l’élection ?
Qui détient la propriété des programmes ? Contrairement à ce qui est avancé, les programmes présentés pour une même élection ont tendance à se recouper énormément dans leurs enjeux.
La concentration des médias aujourd’hui à l’œuvre en France menace le pluralisme constitutif de la démocratie. Elle réactive des enjeux soulevés dès la IIIᵉ République.
Leurs retombées sur l’économie sont indéniables. Reste qu’à prioriser la croissance sur la rentabilité, le modèle semble assez nocif pour une grande majorité d’entrepreneurs.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po