2023, an VII de la Présidence Macron, marque un double échec : la fin de sa stratégie du « en même temps » et plus profondément, celui de la réforme du fonctionnement politique et institutionnel.
Ce quatrième changement de premier ministre en six ans est un phénomène inhabituel sous la Vᵉ République. Mécanique managériale, absence de majorité et hyperprésidence : focus sur la nomination de Gabriel Attal.
L’adoption de la loi immigration contrevient au principe de sincérité du débat parlementaire et par les paradoxes de la procédure, alimente le mécontentement citoyen et la défiance envers la justice.
Les oppositions rejettent systématiquement la main tendue par la majorité présidentielle quand il s’agit d’un texte à forte résonance politique, un déni de compromis à rebours du message électoral.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Le plan écologique présenté par le président français souffre de plusieurs impensés, comme la mobilisation de la société (sobriété) et la part des émissions liées à nos activités à l’étranger.
Le 4 octobre 1958, était promulguée la Vᵉ République. Le président de la République s’apprête à célébrer le 65ᵉ anniversaire du régime. Revenons donc sur quelques réformes phares de la constitution.
Contrairement à ce qui est parfois écrit ou dit, on ne rencontre dans la Constitution de 1958 aucun des principes du régime présidentiel : ni indépendance juridique, ni spécialité fonctionnelle.
Pour « faire nation », le président Macron veut s’appuyer sur l’enseignement de l’histoire et la laïcité, mais néglige des logiques d’humiliation à l’œuvre qui produisent des effets délétères.
L’initiative présidentielle ne permet aucune réinvention politique alors même que les principaux concernés, partis comme citoyens, restent dans l’expectative.
La situation en Nouvelle-Calédonie reflète les points de tensions et les rapports de force ethniques que doit appréhender la diplomatie française dans l’Indo-Pacifique.
Ce 14 juillet, le controversé premier ministre indien sera l’invité d’honneur de la cérémonie du 14 juillet. Une invitation qui a suscité une polémique liée à sa politique nationaliste et autoritaire.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po