Avant d’être le premier ministre du Brexit, David Cameron fut celui qui tenta de moderniser la société et la politique britanniques. Et poussa la démocratie participative vers les rives du populisme.
Le 30 juin dernier, l’Union européenne décidait après des années d’âpres négociations d’interdire la pêche en eau profonde au-delà de 800 mètres. Retour sur cet accord historique.
Les Vingt-Huit font l’objet de critiques acerbes en raison de leur prétendue passivité. En réalité, l’UE se mobilise activement depuis plusieurs mois et multiplie les initiatives.
Theresa May vient de prendre les rênes du pays qui, depuis le Brexit, est entré dans une zone grise où l’ancien ordre est en train de mourir alors que le nouveau n’a pas encore émergé.
Réaction à l’article publié en juin dans Le Monde diplomatique par l’écrivain Benoît Duteurtre contre la domination de la langue anglaise et l’ordre américain qu’elle véhicule.
L’UE ne peut rayer la langue anglaise d’un trait de plume comme on liquide une communauté de biens. Pour l’Europe et au-delà, l’anglais représente plus que le bien symbolique d’un peuple.
Le chaos qui règne outre-Manche va dissuader les dirigeants politiques des pays européens de s’engager dans un référendum qui risquerait de remettre en cause leur carrière.
Construire une alternative sur l’avenir du nucléaire militaire pour les Français et leurs représentants exige de dépasser les publications para-officielles.
Entre l’accord du 23 juin 1971 sur l’adhésion du Royaume-Uni dans la CEE et le référendum sur l’UE du 23 juin 2016, deux époques de l’histoire politique britannique et européenne se font face.
En 2005, le référendum français avait eu des allures de vote rétrospectif sur l’élargissement. Celui du 23 juin au Royaume-Uni a notamment visé l’ouverture du marché du travail aux ex-pays de l’Est.
Les Vingt-huit se réunissent à Varsovie vendredi et samedi dans un contexte international très dense : Ukraine, Syrie, lutte contre le terrorisme, Brexit… Saura-t-elle à la hauteur de ces enjeux ?
Le nombre de réfugiés déterminés à traverser la mer Égée a certes chuté ces derniers mois, mais des milliers d'entre eux sont encore bloqués sur l'île grecque de Lesbos.
Selon Jean-Claude Juncker, le « Brexit » ne sera pas un « divorce à l’amiable ». Le Royaume-Uni restera quoi qu’il en soit très dépendant de l’UE politiquement, économiquement et juridiquement.
L’avenir de l’Union européenne se trouve dans une forme inédite de fédéralisme coordinateur et protecteur, à inventer par des dirigeants qui auraient la trempe d’hommes d’État visionnaires.
Le « Brexit » a révélé les fractures territoriales d’un Royaume désuni. Sachons en tirer les leçons et miser sur l'industrie, facteur de cohésion territoriale.
Crise économique, financière, politique et, plus grave encore, crise morale : le Royaume-Uni est en pleine tourmente depuis le vote du 23 juin. Et doit maintenant se consacrer à sa sortie de l’UE.
Les conséquences du vote sur les affaires internationales toucheront d’abord la Grande-Bretagne elle-même, mais également les plus proches alliés de Londres, notamment au sein de l'OTAN.
Les partis contestataires ont échoué à renverser l’hégémonie des partis traditionnels : les Espagnols ont reculé devant la perspective d’un changement profond du paysage politique.
Qui alimente la flamme isolationniste en Europe ? Les lourdeurs bureaucratiques bruxelloises et le fossé élargi entre gagnants et perdants de la mondialisation ont remis en selle le nationalisme.