Frédéric Zalewski, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’ambitieux programme de réarmement de la Pologne illustre la vision géopolitique du parti au pouvoir, qui fait la part belle à Washington, Londres et même Séoul au détriment des pays de l’UE.
Les médias du Kremlin ont été pris de court par la surprenante contre-offensive ukrainienne. Pendant ce temps, l’extrême droite russe se montre plus véhémente que jamais.
Après plusieurs décennies de grande retenue sur la scène internationale, l’Allemagne de Olaf Scholz s’engage dans le conflit russo-ukrainien en apportant une aide militaire et financière à l’Ukraine.
Jugée « en état de mort cérébrale » par Emmanuel Macron en 2021, l’OTAN se trouve aujourd’hui significativement revitalisée par le conflit russo-ukrainien.
La Lituanie vient de bloquer le transit de nombreux biens vers l’exclave russe de Kaliningrad. Moscou promet de réagir. Analyse d’un bras de fer aux enjeux stratégiques majeurs.
La guerre en Ukraine a incité l’Allemagne à augmenter nettement ses dépenses de défense. Une véritable révolution, qui devra surmonter des résistances anciennes à un renforcement de la Bundeswehr.
Les engagements pris lors de son déplacement à Kiev suffiront-ils à mettre fin aux accusations de complaisance envers la Russie adressées à Emmanuel Macron ?
Après 75 ans de neutralité pour l’une et plus de 200 ans pour l’autre, la Finlande et la Suède ont décidé de rejoindre l’OTAN. Cette décision aura de vastes conséquences pour le continent européen.
En adoptant une « boussole stratégique », l’Union européenne poursuit son évolution depuis la fin de la guerre froide sur la défense. C’est cependant bien l’OTAN qui reste la structure dominante.
Qu’est-ce qui permettrait à Vladimir Poutine de sauver la face en Ukraine ? Le pays devra vraisemblablement renoncer à adhérer à l’OTAN et céder des territoires à l’est.
Le dernier Conseil de l’UE fera date : sur le numérique, l’énergie, l’agriculture, la défense et la guerre en Ukraine, les Européens ont su parler d’une seule voix.
Aider sans participer, c’est actuellement la politique du gouvernement américain. Joe Biden fournit une aide importante aux Ukrainiens tout en restant légalement hors du conflit.
Longtemps, le dictateur de Minsk a marché sur une corde raide entre la Russie et l’Occident. Désormais, il se retrouve, à son corps défendant, pleinement aux côtés du régime de Moscou.
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
L’invasion de l’Ukraine par la Russie sous prétexte de venir en aide aux républiques séparatistes du Donbass rappelle inévitablement la guerre de Géorgie de 2008.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School