Une « zone tampon » de sécurité en Syrie est essentielle mais le revirement de Trump risque de compromettre durablement les relations entre la Turquie, l’UE et les États-Unis.
L’accord annoncé entre Russie et Ukraine le 1ᵉʳ octobre pourrait marquer une capitulation de l’Europe quant à ses principes et une cécité devant le danger systémique posé par la Russie de Poutine.
En répondant à un sentiment tenace d'insécurité chez ses nouveaux alliés, l'OTAN prend un risque calculé : celui d'attiser les tensions avec la Russie.
Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
L’idée que les dégâts économiques causés par le Brexit puissent être ressentis au plan mondial, donc outre-Atlantique, inquiète de plus en plus les Américains.
Ekrem Imamoğlu, le principal candidat d’opposition à la mairie d’Istanbul, a été officiellement déclaré vainqueur le 17 avril 2019. Une défaite inquiétante pour le parti du président d’Erdogan.
Peu réaliste sur le plan opérationnel et institutionnel, cette idée a le mérite d’exprimer une communauté de destin partagée par les Européens face à un monde multipolaire et incertain.
Que Kaliningrad apparaisse accueillante aux supporters durant quatre matches est souhaitable. Mais cela ne suffira pas à faire cesser le « Grand Jeu » que se livrent les puissances dans la zone.
Au G7, Donald Trump n’a fait que pousser à l’extrême une posture américaine rétive à toute contrainte qui pourrait nuire à la sécurité, à l’identité, aux intérêts des « vrais » Américains.
Pourquoi il importe qu’à Saint-Pétersbourg, plus encore qu’à Versailles il y a un an, Emmanuel Macron renforce son discours sans compromis vis-à-vis de Vladimir Poutine.
L’annonce du retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat a intensifié l’opposition de style entre Macron et Trump, et le combat entre multilatéralisme et repli nationaliste.
La France comme moteur de l’Europe doit discuter plus que jamais avec la Russie, mais elle ne le fera bien qu’en montrant sa résolution entière sur les dossiers de la Syrie et de l’Ukraine.
La nécessité politique et sociologique de réconcilier plusieurs France après cette élection a déjà été soulignée. Il en existe une autre : réconcilier les Français avec leur politique étrangère.
S’il est difficile de savoir quel candidat sera sélectionné pour le second tour de la présidentielle, il est probable que les deux élus ne soient pas de chauds partisans de l’Alliance atlantique.
Les divergences entre les principaux candidats tiennent moins dans le renforcement de l’outil de défense lui-même – tous l’appellent de leurs vœux – que dans l’utilisation qu’ils souhaitent en faire.
Des dirigeants dont la position est bien assise et qui inspirent la confiance sur leur vision stratégique parviennent mieux à réduire les doutes en cas de crise internationale.
Si l’UE est menacée aujourd’hui, ce n’est pas seulement par sa difficulté à faire face aux pressions économiques et politiques objectives, mais bien parce qu’elle incarne un autre monde.
Comment expliquer l'avènement de Donald Trump? Retour historique sur les différentes crises de confiance qui ont rendue possible l'élection du nouveau président américain.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School