Rémi Durieux, Ademe (Agence de la transition écologique) dan Leo Gelis, Ademe (Agence de la transition écologique)
La région PACA attire un fort tourisme, notamment international. Elle est soumise à de nombreuses pressions, liées à la densité humaine en pleine saison touristique et au changement climatique.
Alors que les capacités des robots semblent dépasser les nôtres, surtout avec l’arrivée de l’IA, pourquoi ne sont-ils pas utilisés pour rendre le monde meilleur ? Leur compétence est en fait limitée.
Alors que l’empreinte du numérique sur l’environnement s’alourdit, peut-on vraiment envisager une intelligence artificielle sobre et à l’impact limité ?
Les leviers pour rendre les modes de consommation sobres plus désirables relèvent à la fois d’une transformation des représentations et de la mise en place de dispositifs concrets.
La sobriété appliquée à l'industrie textile, c'est aussi refuser les achats inutiles. Dans le secteur du prêt-à-porter, des alternatives existent et s'appuient sur les principes de l'économie circulaire.
Malgré les discours sur la sobriété volontaire, la sobriété proposée par les pouvoirs publics reste dictée par la contrainte. Des leviers existent pourtant pour une sobriété « choisie ».
La sobriété ne doit pas être une simple réponse aux périodes de crise. Pour réussir la transition énergétique, elle doit accompagner la rénovation énergétique – et être bien expliquée.
Les enjeux de réglementation ou encore de rentabilité freinent le développement de procédés industriels qui permettraient de relancer une filière française autrefois active.
Avec sa campagne publicitaire encourageant la réduction de la consommation, l’Ademe propose une vision radicale de l’interaction marchande en tant qu’organisme public.
L’Union européenne fixe des objectifs peu atteignables en matière de relocalisation de ces matériaux stratégiques, sans s’interroger sur la façon d’en réduire notre usage.
Pour faire face au manque d’eau, de multiplies initiatives existent. Focus en podcast sur l’une d’entre elles, la réutilisation des eaux usées traitées.
La sobriété alimentaire est souvent dissociée de la notion de plaisir. L’apprentissage de la modération peut pourtant être source de grande satisfaction.
Pour atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne, la France doit notamment tripler ses efforts en matière de réductions des émissions de CO₂ d’ici 2030.
Le numérique peut contribuer à réformer des systèmes polluants ou énergivores, mais il est lui-même grand consommateur de ressources. Peut-on sortir de ce paradoxe ?