Ces dernières années, les élus du RN se sont montrés moins favorables que ceux du camp présidentiel ou des forces de gauche aux textes visant à renforcer la protection des droits des femmes.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Dans un contexte politique anxiogène, la participation électorale devrait être très élevée pour ces législatives anticipées. Essayons d’en cerner les enjeux à la lumière des scrutins passés.
Près de 10 % des Français ont voté aux européennes pour un petit parti politique. Comment vont-ils se positionner aux élections législatives qui menacent parfois l’existence même de ces partis ?
Les rudes critiques contre la dissolution, même au sein du camp macronien, s’expliquent par le sentiment que, au risque de la défaite, des erreurs d’appréciation présideraient à ce choix.
Sous la Vᵉ République, la dissolution est une arme de résolution de crise politique. Est-ce bien le cas du choix fait par le président Macron ? Quelle visée stratégique procède à ce choix périlleux ?
2023, an VII de la Présidence Macron, marque un double échec : la fin de sa stratégie du « en même temps » et plus profondément, celui de la réforme du fonctionnement politique et institutionnel.
La fréquence et de la nature des sanctions prononcées depuis les élections législatives de 2022 interrogent l’image et la légitimité de l’Assemblée nationale.
La crédibilité politique est attachée à la personne et construite par celle-ci à travers sa façon d’agir et de parler, et en même temps, c’est par les autres qu’elle est jugée.
Les séquences politiques importantes comme celle de la réforme des retraites illustrent les mécanismes politiques et les failles des groupes parlementaires.
Les résultats des législatives ont abouti à un record de sièges historiques pour le RN et une polarisation encore plus appuyée de la vie politique au sein même de l’Assemblée nationale.
La grande majorité des députés sortants briguent un nouveau mandat. D’autres, cependant, ne se représentent pas : ils sont environ 19 % à jeter l’éponge, soit un parlementaire sur cinq.
La formation d’une alliance de la gauche française redonne un caractère central aux élections législatives. Mais peut-on véritablement parler d’un regain d’intérêt pour le Parlement en France ?
En venant faire l’appoint de listes issues des partis traditionnels, LREM a renoncé à sa prétention à faire de la politique autrement : une stratégie coûteuse.