L’océan Austral constitue le principal réservoir de chaleur et de carbone de notre planète. Il abrite des formes de vie extraordinaires, des invertébrés microscopiques aux gigantesques baleines.
Vue aérienne du raid scientifique EAIIST prise par drone alors qu’il évolue sur le plateau Antarctique autour de 78 °S. Le raid est composé de trois convois comprenant les espaces de vie et l’énergie (en bas à gauche), les cuves de fioul (milieu)
et l’équipement scientifique (haut).
EAIIST/IPEV/PNRA
Entre novembre 2019 et février 2020, une équipe de scientifiques franco-italienne s’est lancée à l’assaut de l’Antarctique. Retour sur une expédition hors du commun.
Les manchots Adélie font partie des prédateurs marins supérieurs qui servent d’« éco-indicateurs » du changement climatique en Antarctique.
Candice Michelot
Candice Michelot, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Aux pôles, l’étude du comportement de certaines espèces offre des indices précieux sur les variations de l’environnement et leurs conséquences sur la faune locale.
Membres d'une équipe chinoise d'expédition dans l'Antarctique à bord du brise-glace « Dragon des Neiges », lors de leur départ depuis le port de Shanghai le 30 octobre 2014.
STR/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut Catholique de Paris
L'ambition chinoise n'a pas de limites géographiques : Pékin s'intéresse de plus en plus à l'Arctique et à l'Antarctique, pour des raisons à la fois stratégiques, économiques et scientifiques.
Le brise-glace canadien Louis Saint-Laurent, photographié dans les eaux du territoire de Nanavut, Canada, 9 novembre 2016.
Fiona Paton/flickr
L’Arctique doit être pensé comme un objet géopolitique ou, plus précisément, étant donné les contingences spécifiques liées à son climat, « cryogéopolitique ».
Les délégations françaises et japonaises lors de la signature du Traité sur l'Antarctique, en 1959.
M. Rolland/Antarctic Treaty Image Bank
L’esprit de coopération et les objectifs scientifiques ont permis de mettre les différends territoriaux de côté depuis 1959.
Les épisodes de dégel au-dessus de 3 500 m, qui restent aujourd'hui une exception, pourraient se répéter environ un jour sur trois en 2100.
JF Buoncristiani
D’ici à 2100, en été, le nombre de jours de dégel va fortement augmenter en haute altitude. Ce qui est aujourd’hui une exception pourrait se produire un jour sur trois.
Non seulement la glace du pôle Nord peut se casser, mais elle peut aussi fondre. Et cela met en danger les ours polaires, les phoques, les manchots, mais aussi les êtres humains !
Les glaces de l'Antarctique, objets d'étude intensifs dans les recherches sur le climat.
Cassie Matias/Unsplash
Fracturation, écoulements, libération d’icebergs… la calotte glaciaire de l’Antarctique évolue au rythme du changement climatique, contribuant à la hausse du niveau des mers.
Observatoires scientiques au pôle Sud.
Ice stories
Christophe Barbraud, Centre national de la recherche scientifique (CNRS); Christophe Sauser, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), and Karine Delord, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En Antarctique, cet oiseau marin est le témoin privilégié des changements climatiques qui affectent durablement son espèce.
Le grand nuage de Magellan observé grâce au télescope Hubble.
NASA
Michel Cassé, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Que diriez-vous d’une balade poétique au cœur du grand nuage de Magellan, véritable pouponnière d’étoiles ?
Concentration d’ozone (en unités Dobson) mesurées mi-septembre depuis 10 ans par le sondeur infrarouge IASI à bord du satellite Metop. L’amplitude et la répartition géographique du trou (en bleu) varie en fonction des conditions météorologiques.
Anne Boynard/LATMOS
En 1987, le Protocole de Montréal établissait l’interdiction des substances responsables de la destruction de la couche d’ozone, indispensable pour protéger du rayonnement solaire.
L’interdiction des gaz CFC a permis de stabiliser la formation du trou dans la couche d’ozone.
PiccoloNamek
En réglementant l’utilisation des gaz CFC, le Protocole de Montréal a permis de stabiliser la formation du trou dans la couche d’ozone. Un cas d’école pour les défis environnementaux à venir.
Les gigantesques cétacés ont été la cible des baleiniers durant tout le XXe siècle.
Paula Olson/IWC
Si les baleines bleues se nourrissent dans les mêmes zones, de nouvelles analyses génétiques suggèrent qu’elles appartiennent à trois populations distinctes se reproduisant dans des endroits différents.
Professeur de géopolitique des Pôles et de l'Hydrogène à l'Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI). Chargé de cours en géopolitique et relations internationales à NEOMA Business School, Neoma Business School