Les routes nécessitent des stratégies de déglaçage dans les régions tempérées du nord, mais cette pratique a des effets négatifs sur la biodiversité aquatique.
(Alison Derry)
Bien qu’elle ait été considérablement moins étudiée que d’autres problèmes environnementaux, la salinisation présente des défis majeurs pour la biodiversité des eaux douces et des zones côtières.
La fourmi Ectatomma sur une feuille d’Inga, Guyane.
Romain Garrouste, MNHN
Les plantes et les insectes ont évolué ensemble, s’adaptant les unes aux autres. Quoi de mieux des des mandibules géantes pour délicatement récolter du nectar ?
Une sociologie écologique devra prendre en compte les interactions entre les humains et le reste du monde vivant.
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La discipline doit sortir d’une prétendue opposition entre le progrès social et la défense du vivant.
Les berges des zones humides sont souvent colonisées par une végétation émergente qui est progressivement remplacée par une végétation flottante et submergée lorsque l'eau atteint une plus grande profondeur.
(Lars L. Iversen)
La pollution urbaine et agricole, la construction de barrages et les sécheresses menacent la survie des plantes aquatiques, qui sont essentielles à la vie dans les rivières, les lacs et les zones humides.
Quand les sociétés prennent soin de la diversité du vivant : paysage rural des Baronnies provençales.
Laurent Simon
Hervé Brédif, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne and Laurent Simon, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Face à l’érosion de la biodiversité mondiale, l’accord signé à Montréal en décembre 2022 fixe des objectifs trop généraux et ne s’apparente pas à une authentique stratégie.
Un paon-du-jour butinant une fleur de pissenlit.
Bernard Dupont/Wikipedia
À l’heure où de nombreuses espèces s’éteignent, notre connaissance de la biodiversité est encore très parcellaire et chaque expédition scientifique est l’occasion de nouvelles rencontres.
Les activités humaines sont-elles compatibles avec la préservation de la biodiversité ?
Ivanenko.PRO/Shutterstock
John Thompson, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Les activités humaines liées à la construction ou à l’agriculture impactent la biodiversité mais certaines actions peuvent être mises en place.
Grand Prismatic Spring vu du ciel, dans le parc national de Yellowstone (USA) : une source d’eau chaude à l’origine d’une géodiversité extraordinaire.
https://fullsuitcase.com/grand-prismatic-spring-yellowstone/
Méconnue, la géodiversité concerne les composantes non-vivantes des écosystèmes, souvent négligées par les politiques d’aménagement et de préservation de la nature.
En septembre 2022, dans le port de pêche de La Cotinière (île d'Oléron).
PHILIPPE LOPEZ / AFP
Les activités minières destructrices dans les zones protégées du RD Congo sont monnaie courante car elles génèrent de l'argent pour les citoyens, les fonctionnaires et les groupes armés.
Des manifestants portent des masques des milliardaires Bill Gates et Jeff Bezos lors de la COP15 sur la biodiversité, le 15 décembre 2022, à Montréal. Pour la première fois dans une COP, les grandes entreprises, présentes en grand nombre, avaient leur propre agenda.
La Presse canadienne/Ryan Remiorz
Lors de la COP15, les entreprises ont réclamé un engagement politique fort, avec l’adoption d’un cadre ambitieux, aux objectifs mesurables. Mais leur engagement n’est pas sans soulever des questions.
Les parties à la Convention sur la diversité biologique ont adopté leur nouveau cadre mondial pour la biodiversité post-2020 le 19 décembre 2022.
La Presse canadienne/Paul Chiasson
Lauren Touchant, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Elie Klee, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Erin Dobbelsteyn, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Lynda Hubert Ta, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Nessan Akemakou, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa, and Thomas Burelli, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
La COP15 peut être considérée comme un succès avec l’adoption d’un cadre qui vise notamment à protéger au moins 30 % des zones terrestres, côtières et marines d’ici 2030.
Découvrez l’« ectomycorhize », cet organe chimérique alliant cellules végétales et filaments de champignons.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, prononce un discours lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence de l'ONU sur la biodiversité, la COP15, à Montréal, le 6 décembre 2022.
LA PRESSE CANADIENNE/Paul Chiasson
Réflexion sur la pertinence de fusionner les agendas sur le climat et sur la biodiversité afin d’éviter un système à deux vitesses dans une ère post-pandémique.
Face au recul alarmant de la biodiversité, les propositions de faire de la nature, et de certains éléments naturels, des « personnes juridiques » se multiplient. À raison ?
En Guadeloupe, le 29 novembre 2021.
Christophe Archambault/AFP
Malgré les études menées sur la présence massive du chlordécone dans les Antilles françaises, ses effets sur la biodiversité demeurent trop peu documentés.
Vue aérienne du Plateau Mont Royal, à Montréal, l'un des quartiers les plus densément peuplés au Canada.
(Shutterstock)
Le développement des villes constitue un levier important pour préserver la biodiversité, à condition de limiter leur étalement et de promouvoir l’économie circulaire.
Analyser l’ADN environnemental facilite l’obtention d’une image de la biodiversité dans les régions très riches en espèces telles que la Guyane.
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Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Avec les progrès des analyses ADN et la baisse de leurs coûts, de nouvelles possibilités ont émergé. On sait par exemple désormais pister les êtres vivants grâce à l’ADN qu’ils laissent échapper.
Usages de la biodiversité végétale par les populations du Vanuatu sur l'île d’Ambae (2011).
Stéphanie Carrière / IRD
Sébastien Barot, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Stéphanie Carrière, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Réunis à Montréal jusqu’au 18 décembre 2022, scientifiques et responsables politiques doivent se mettre d’accord sur le nouveau cadre mondial de protection de la biodiversité terrestre et marine.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Chercheur en écologie, IEES-Paris, vice-président du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)