Afin de limiter au minimum ses dépenses, l’abeille séléctionne les espèces qu’elle butine, en se concentrant par exemple sur une certaine couleur, une certaine odeur et une certaine forme de fleurs, dont elle assurera la fécondation.
Jenna Lee sur Unsplash
Testé à Senlis, ce système tend à valoriser, à l’échelle d’un territoire, les actions de coopération et d’épargne d’énergie menées par ses membres, avec une monnaie indexée sur l’état de la nature.
Vieille forêt d'épinettes et de sapins, âgée de plus de 300 ans.
(Maxence Martin)
Maxence Martin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) and Nicole Fenton, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
L’éloignement et les dimensions modestes des arbres des vieilles forêts boréales ne doivent pas nous faire oublier leur haute importance écologique, ainsi que les nombreuses menaces pesant sur elles.
La Calanque de Sormiou, près de Marseille. À l’été 2022, le parc national des calanques a instauré des quotas d’accès pour lutter contre les effets destructeurs de la surfréquentation.
Wikipedia
Philippe Grandcolas, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) and Martine Hossaert, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Après Montréal, la prochaine étape importante concernera la publication des politiques nationales dans le domaine de la lutte contre le recul de la biodiversité marine et terrestre.
Les abeilles sont des animaux intelligents qui ressentent probablement la douleur, se souviennent des motifs et des odeurs et reconnaissent même les visages humains.
(Shutterstock)
Des recherches sur un fongicide montrent que les effets sur l’abeille domestique se traduisent par des dégâts sur la reine, la qualité de sa reproduction et sa descendance.
Image satellite d’un feu de forêt en juillet 2021 au Nord du Saskatchewan (Wapawekka Hills). L'image correspond à une zone d’environ 56 kilomètres de large et a été réalisée à partir de la base de données Copernicus Sentinel.
(Pierre Markuse), CC BY 2.0
Victor Danneyrolles, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Raphaël Chavardès, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), and Yves Bergeron, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Les forêts boréales Nord-américaines brûlent beaucoup, sûrement de plus en plus depuis les 60 dernières années. Pourtant, la tendance à long terme indique qu’elles brûlent moins qu’il y a 150 ans.
Le premier individu de Bipalium admarginatum trouvé par George Verdon dans la jungle d’une île tropicale.
George Verdon
Un ver étrange trouvé dans la jungle, puis récolté et conservé dans… du gin, permet de mieux comprendre l’évolution et la génétique des vers plats.
S'il est vrai que les arbres individuels sont immobiles, à l’échelle de l’espèce ils peuvent se déplacer et migrer aussi bien que les oiseaux, mais sur une période différente.
(Shutterstock)
Claudio Mura, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Patricia Raymond, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), and Sergio Rossi, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Le climat en rapide changement présente de nombreux défis à affronter pour assurer la durabilité des écosystèmes forestiers. La migration assistée est un outil qui permet de faire face à ces enjeux.
Des objectifs d'aide pour la transition climatique émanant des pays riches et en direction des pays pauvres ont été réaffirmé lors de la Cop27 qui s'est tenue en Égypte en novembre 2022.
Joseph Eid / AFP
Régis Marodon, Agence française de développement (AFD)
Respecter les engagements d’aide climatique pris au bénéfice des pays les plus pauvres ne pourrait-il pas aller de pair avec le verdissement chaque année de 2 % des actifs financiers mondiaux ?
Il ne viendrait à l’idée de personne de manger un animal en voie de disparition comme le lynx ibérique. Alors pourquoi mangeons-nous encore des anguilles ?
Les routes nécessitent des stratégies de déglaçage dans les régions tempérées du nord, mais cette pratique a des effets négatifs sur la biodiversité aquatique.
(Alison Derry)
Bien qu’elle ait été considérablement moins étudiée que d’autres problèmes environnementaux, la salinisation présente des défis majeurs pour la biodiversité des eaux douces et des zones côtières.
La fourmi Ectatomma sur une feuille d’Inga, Guyane.
Romain Garrouste, MNHN
Les plantes et les insectes ont évolué ensemble, s’adaptant les unes aux autres. Quoi de mieux des des mandibules géantes pour délicatement récolter du nectar ?
Une sociologie écologique devra prendre en compte les interactions entre les humains et le reste du monde vivant.
Shutterstock
La discipline doit sortir d’une prétendue opposition entre le progrès social et la défense du vivant.
Les berges des zones humides sont souvent colonisées par une végétation émergente qui est progressivement remplacée par une végétation flottante et submergée lorsque l'eau atteint une plus grande profondeur.
(Lars L. Iversen)
La pollution urbaine et agricole, la construction de barrages et les sécheresses menacent la survie des plantes aquatiques, qui sont essentielles à la vie dans les rivières, les lacs et les zones humides.
Quand les sociétés prennent soin de la diversité du vivant : paysage rural des Baronnies provençales.
Laurent Simon
Hervé Brédif, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne and Laurent Simon, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Face à l’érosion de la biodiversité mondiale, l’accord signé à Montréal en décembre 2022 fixe des objectifs trop généraux et ne s’apparente pas à une authentique stratégie.
Un paon-du-jour butinant une fleur de pissenlit.
Bernard Dupont/Wikipedia
À l’heure où de nombreuses espèces s’éteignent, notre connaissance de la biodiversité est encore très parcellaire et chaque expédition scientifique est l’occasion de nouvelles rencontres.
Les activités humaines sont-elles compatibles avec la préservation de la biodiversité ?
Ivanenko.PRO/Shutterstock
John Thompson, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Les activités humaines liées à la construction ou à l’agriculture impactent la biodiversité mais certaines actions peuvent être mises en place.
Grand Prismatic Spring vu du ciel, dans le parc national de Yellowstone (USA) : une source d’eau chaude à l’origine d’une géodiversité extraordinaire.
https://fullsuitcase.com/grand-prismatic-spring-yellowstone/
Méconnue, la géodiversité concerne les composantes non-vivantes des écosystèmes, souvent négligées par les politiques d’aménagement et de préservation de la nature.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Chercheur en écologie, IEES-Paris, vice-président du conseil scientifique de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), Institut de recherche pour le développement (IRD)