Le développement des villes constitue un levier important pour préserver la biodiversité, à condition de limiter leur étalement et de promouvoir l’économie circulaire.
Alors que l'épidémie de spongieuse européenne a atteint un pic dramatique dans certaines parties du Canada l'année dernière, ces chenilles ont complètement disparu cette année.
(Washington State Department of Agriculture/flickr)
La création et la préservation de forêts diversifiées peuvent nous aider à nous préparer à la prochaine invasion d’insectes et à protéger nos arbres.
Depuis 60 ans, le rejet de l’eau de ballast par les navires océaniques constitue une source importante d’espèces envahissantes dans les Grands Lacs.
(Shutterstock)
Depuis 60 ans, le rejet de l’eau de ballast par les navires océaniques constitue une source importante d’espèces envahissantes dans les Grands Lacs.
Importée d’Asie lors de l’exposition de Philadelphie en 1876, le kudzu (Pueraria montana var. lobata) est une espèce invasive qui touche les États-Unis.
Kerry Britton, USDA Forest Service, Bugwood.org
Tout dépend de la façon dont on en mesure les effets ! Et d’ailleurs, hiérarchiser les menaces sur la biodiversité n’est peut-être pas la meilleure manière de la sauvegarder.
Comme le moustique tigre (Aedes albopictus), Aedes aegypti est le vecteur de nombreux virus dangereux.
Nil Rahola/ IRD
Vincent Robert, Institut de recherche pour le développement (IRD)
L’arrivée du moustique tigre a montré le danger des espèces invasives. Comment les traquer pour empêcher leur installation ? Réponse avec cette enquête unique en son genre sur un moustique A. aegypti.
Le gobie à taches noires est un poisson envahissant qui s’est établi et répandu dans le fleuve Saint-Laurent au cours des deux dernières décennies à la suite de son introduction dans les Grands Lacs.
(Cristina Charette)
La relation entre la conductivité et l’abondance du gobie à taches noires, espèce envahissante, et les impacts écologiques qui y sont associés, représente un outil simple d’évaluation des risques.
Une hélice de bateau incrustée de moules zébrées. Ces envahisseurs, présents dans le fleuve et dans nos lacs, sont transportés par l'activité humaine.
(NPS/Flickr)
Pour réduire et prévenir les dommages provoqués par les moules zébrées, il faut comprendre que les activités anthropiques sont la cause première de ces invasions biologiques.
En 2020, une invasion de criquets pèlerins a frappé l’est de l’Afrique.
AFP
Une étude souligne les effets positifs des accords internationaux à la fois en termes de protection du consommateur et d’ouverture commerciale.
Le bryozoaire Watersipora subatra est originaire du Japon. Ici dans la rade de Brest, où sa présence est attestée depuis 2019.
Olivier Dugornay/Ifremer
Yoan Fourcade, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC); Jean-Lou Justine, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Leigh Winsor, James Cook University
Des modèles climatiques permettent de prédire que l’invasion des vers plats continuera dans le futur, aussi bien en France que dans le monde, et même s’aggravera avec le réchauffement climatique.
La nouvelle espèce Diversibipalium mayottensis photographiée à Mayotte.
Laurent Charles
Beaucoup moins médiatisée que le changement climatique ou la pollution, la présence croissante d’espèces exotiques envahissantes représente pourtant une grave menace pour la biodiversité.
Les efforts pour contrôler cette chenille envahissante ont coûté des milliards de dollars au Canada et aux États-Unis.
(Chris MacQuarrie)
La chenille Lymantria dispar a dévoré 17 000 kms carrés d’arbres depuis les années 1980. Cet insecte invasif a été importé dans les années 1880 pour lancer l’industrie de la soie en Amérique du Nord.
Chênes attaqués par Corythucha arcuata, à côté d’érables. Le contraste des couleurs est saisissant.
Gyory Csoka
Repérée pour la première fois en France en 2017, la punaise réticulée du chêne étend depuis son aire de distribution. Ses dégâts menacent les chênes européens.
Le ver plat de Nouvelle-Guinée, Platydemus manokwari.
Photo par Pierre Gros
Les animaux commercialisés sont plus susceptibles d’être des espèces envahissantes, y compris un animal de compagnie relativement nouveau : les fourmis.
Un python royal est placé sur une balance lors de la pesée annuelle du zoo de Londres, à Londres, le 21 août 2013.
Leon Neal / AFP
Oiseaux, reptiles ou amphibiens… Les animaux exotiques vendus comme animaux de compagnie suscitent moins d’empathie que les grands mammifères, et la question de leur souffrance reste ignorée.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)