Une partie de l'opinion publique exige la fin de l'opération Barkhane, comme l'indique cette banderole brandie lors d'une manifestation à Bamako le 21 août 2020.
Annie Risemberg/AFP
Mettre fin à l’opération Barkhane ne résoudra pas les problèmes sécuritaires du Mali. L’armée française est évidemment vouée à quitter le pays un jour, mais sa présence est pour l’instant nécessaire.
Le premier ministre Jean Castex en compagnie d'un militaire français à Faya Largeau, Tchad, le 31 décembre 2020.
Jérémy Marot/AFP
Après huit ans d’intervention française au Sahel, le bilan est plus que mitigé. La France est souvent mal vue par les populations locales et la sécurité est loin d’être rétablie dans la région.
Dans la base militaire de Menaka, au Mali, le 3 novembre 2020.
Daphné Benoit/AFP
Au Mali, la France persiste à appliquer de vieilles recettes et semble ne pas comprendre que celles-ci sont vouées à l’échec.
Un militaire surveille un bureau de vote à Ouagadougou, le 22 novembre 2020. Les élections (la présidentielle et les législatives) se sont déroulées dans un fort climat d'insécurité, et de nombreux bureaux de vote sont restés fermés.
Olympia De Maismont/AFP
La récente élection présidentielle au Burkina Faso dévoile l’importance des analyses cartographiques. Des outils aux diverses facettes, essentiels dans l’interprétation des phénomènes politiques.
Des soldats de l'armée française patrouillent dans le village de Gorom Gorom à bord de véhicules blindés dans le cadre de l'opération Barkhane dans le nord du Burkina Faso, le 14 novembre 2019.
Michele Cattani/Afp
Au Mali, les critiques visant l’opération Barkhane, dont l’objectif proclamé est de rendre sa stabilité au pays, sont de plus en plus vives.
Un soldat français de l'opération Barkhane sur une base des Forces armées maliennes au pied des monts Hombori, région de Gourma (Mali), le 27 mars 2019.
Daphné Benoit/AFP
Le sommet qui a réuni à Pau, le 13 janvier dernier, les dirigeants de la France et du groupe G5 Sahel a débouché sur quelques mesures qui ne suffiront pas à ramener la paix dans la région.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université de Paris