La chercheuse Sophie Watt a travaillé dans des camps de réfugiés au nord de la France où elle a rencontré bénévoles et exilés afin de mieux comprendre ces zones frontalières très controversées.
Au fil des ans et du nombre de candidats à la migration tentant de traverser la Manche, les passeurs modifient leurs techniques pour s’adapter à l’intensification des contrôles policiers.
Les candidats à l’exil espérant traverser la Manche sont aux mains des passeurs qui tiennent les camps et les voyageurs, dans un climat de peur et de violence.
Malgré les violences et les dangers qui les attendent jusqu’aux conditions déplorables dans les « camps » de réfugiés du nord de la France, les migrants veulent aller au bout de leur exil.
À l’instar de nombreux collègues, je suis régulièrement invité par les médias comme « spécialiste des migrations ». Nous disons tous la même chose mais rien ne change. Pourquoi ?
La sécurisation du Calaisis aurait conduit à l’essor des traversées de personnes migrantes en Manche. Dans un contexte de fermeture des frontières, les actions de sauvetage pourront-elles perdurer ?
À partir de l’été 2017, des migrants ont commencé à s’installer dans la durée à Ouistreham (Calvados). Des habitant·e·s se sont organisé·e·s pour aider ces jeunes bloqués à la frontière anglo-normande.
Comment les groupes d’extrême droite se saisissent-ils de la question migratoire comme outil de mobilisation ? Le vigilantisme s’est implanté à Calais et semble désormais essaimer.
Loin de témoigner de l’accueil et de l’humanité de la France, ce texte restreint au contraire les droits des demandeurs d’asile et promeut un traitement plus sécuritaire et restrictif des migrations.
La situation est tragique pour tous ceux qui tentent de survivre à proximité de la frontière franco-italienne, sans abri, dans des conditions hygiéniques et sanitaires terribles.
« Grand remplacement », extrême-droite et migrations : à l’occasion des Tribunes de presse à Bordeaux fin 2017, le démographe Hervé Le Bras démonte le fantasme français d’une invasion étrangère
Laurent Chambaud, École des hautes études en santé publique (EHESP) and Fabienne Azzedine, École des hautes études en santé publique (EHESP)
A l'occasion de la journée internationale des migrants, la question de leur santé mérite d'être examinée sur la base des données scientifiques. Tout comme le coût des soins.
La politique européenne face aux demandeurs d’asile semble poursuivre le fil tracé précédemment : une approche nationale et sécuritaire plus qu’une manifestation de solidarité européenne.
Malgré le manque d’intérêt d’Emmanuel Macron pour les enjeux liés à l’immigration et à l’asile lors de sa campagne électorale, les chantiers explosifs vont nécessairement rythmer le quinquennat.
Pour penser les questions de migration et sortir des clichés sur les « migrants », une approche précise, interdisciplinaire et transnationale se révèle indispensable.
Le Forum mondial sur la migration et le développement peut-il réellement apporter des solutions ou n’est-il qu’un outil de politique néolibérale de plus ?
Les autorités françaises ont décidé de démanteler le camp de fortune, surnommé « la jungle ». Une décision qui ne dissuadera en rien les migrants de revenir. D’autres solutions existent.
Si elle est exploitée à bon escient, la sortie du Royaume-Uni de l’UE pourrait s’avérer intéressante pour les États membres, notamment pour la France, sur un plan politique et économique.
Alors que l’État a ouvert un camp ultra-sécurisé, élus locaux et associations humanitaires proposent un modèle alternatif axé sur l’« autonomisation » des réfugiés.