Un manifestant arménien se tient face aux forces de maintien de la paix russes qui bloquent une route à l’extérieur de Stepanakert. Ce ne sont pas les Russes mais les Azerbaïdjanais qui imposent le blocus du Haut-Karabakh, mais les troupes de Moscou ne font pas grand-chose pour y mettre fin.
Davit Ghahramanyan/AFP
Enclavés à l’intérieur de l’Azerbaïdjan, les Arméniens du Haut-Karabakh sont coupés de l’aide extérieure par un blocus exercé depuis décembre sur le corridor de Latchine, leur seul lien avec Erevan.
Manifestation le 8 mars devant le Parlement à Tbilissi. Les manifestants expriment leur attachement à l’adhésion de leur pays à l’UE ainsi que leur soutien à l’Ukraine agressée par la Russie.
Vano Shlamov/AFP
Des manifestations de grande ampleur ont abouti au retrait d’un projet de loi autoritaire qui aurait porté un coup très rude à la candidature du pays à l’UE.
Vidéoconférence entre Vladimir Poutine et les autres dirigeants des pays membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) le 28 octobre 2022.
Mikhail Metzel/Sputnik/AFP
La plupart des anciennes républiques soviétiques cherchent de plus en plus à s’émanciper de l’emprise de Moscou. Sans pouvoir tout à fait échapper à leur géographie…
Vladimir Poutine s’apprête à recevoir les membres de la Communauté des États indépendants (CEI) lors de son sommet annuel à la résidence présidentielle du palais Konstantin à Strelna, le 28 décembre 2021.
AFP
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Un récent ouvrage permet de mieux comprendre le concept russe d’« étranger proche », et la façon dont la Russie perçoit ses voisins, anciens membres de l’Union soviétique.
Depuis le début de l’attaque russe sur l’Ukraine le 24 février, Emmanuel Macron a multiplié les entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine, sans grand succès jusqu’ici.
Stephane Mahe & Odd Andersen/AFP / pool
Le contexte actuel tranche avec celui de 2008, lorsque Nicolas Sarkozy, en sa qualité de président en exercice de l’UE, était parvenu à persuader la Russie de mettre fin à l’invasion de la Géorgie.
Manifestation en soutien à l’Ukraine à Tbilissi, la capitale géorgienne, le 1er mars 2022.
Vano Shlamov/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
L’invasion de l’Ukraine par la Russie sous prétexte de venir en aide aux républiques séparatistes du Donbass rappelle inévitablement la guerre de Géorgie de 2008.
Le 23 avril 2021, une procession aux flambeaux se déroule à Erevan en souvenir du génocide de 1915, qui a été suivi, trois ans plus tard, de la création de l'éphémère république d'Arménie (1918-1920). L'impact de ses deux années d'existence aura été majeur.
Karen Minasyan/AFP
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Un récent ouvrage révèle des éléments historiques majeurs expliquant le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui continue de constituer une menace sérieuse aux portes de l’Europe.
Des habitants de Soukhoumi, la capitale de l’Abkhazie, brandissent des drapeaux de l’Abkhazie (à bandes vertes), de l’Ossétie du Sud (blanc, rouge et jaune) et de la Russie pour célébrer la reconnaissance par Moscou de l’indépendance de ces deux républiques sécessionnistes de Géorgie, le 16 août 2008.
AFP
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les entités sécessionnistes s’imposent comme un enjeu politique central pour les États issus de l’ancien Empire soviétique, mais aussi pour le continent européen.
Dans un cimetière d’Erevan, la capitale arménienne, le 26 septembre 2021.
Karen Minasyan/AFP
Un an après la fin des combats, les familles des milliers de jeunes soldats arméniens morts au front cherchent à donner un sens à cette guerre perdue.
L'Arménie et l'Azerbaïdjan, qui viennent de se livrer une guerre meurtrière au Haut-Karabakh en 2020, sont respectivement soutenus par l'Inde et par le Pakistan.
Aris Messinis/AFP
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le bras de fer indo-pakistanais se fait ressentir dans le Caucase, où l’Inde est proche de longue date de l’Arménie, tandis que le Pakistan ne cesse de se rapprocher de l’Azerbaïdjan.
La ville de Stepanakert, capitale du Haut-Karabakh, photographiée le 27 novembre 2020, après plusieurs semaines de combats meurtriers.
Karen Minasyan/AFP
La défaite militaire face à l’Azerbaïdjan annonce une période de grande incertitude pour les Arméniens du Haut-Karabakh, dont le quotidien est marqué par la destruction, le deuil, mais aussi l’espoir.
Plates-formes pétrolières au large de la plage de Bakou, Azerbaïdjan. La richesse pétrolière de la mer Caspienne est l'un des aspects qui expliquent l'intérêt que la Chine porte aux pays du Caucase du Sud.
Tofik Babayev/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La Chine renforce progressivement son influence dans les pays du Caucase. Cette zone en proie à de nombreuses turbulences est en effet un élément essentiel du projet des Nouvelles routes de la soie.
Le 10 novembre 2020, devant le bâtiment du gouvernement à Erevan. la police interpelle un manifestant qui protestait contre le cessez-le-feu signé la veille par le premier ministre arménien.
Karen Minasyan/AFP
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le cessez-le-feu qui vient d’être signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan consacre la défaite arménienne dans le conflit du Haut-Karabagh, face à un ennemi largement soutenu par la Turquie.
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières