Un peu plus d’un an après le Mondial, le Qatar accueille le tournoi international continental dans un contexte de rivalités avec le voisin saoudien et du risque d’embrasement de la région.
Le développement du football féminin français doit concerner tous les niveaux, des clubs amateurs à la Division 1, dont la professionnalisation a pris trop de retard.
La Coupe du monde féminine de 2023 est sans doute la meilleure en termes de niveau sportif, d'investissements et d'audience. Mais l'équité et la reconnaissance ne sont pas encore au rendez-vous.
Luc Arrondel, Paris School of Economics – École d'économie de Paris and Richard Duhautois, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Alors que le football féminin gagne progressivement du terrain sur la scène médiatique depuis la Coupe du Monde de 2019, les inégalités salariales entre les équipes masculines et féminines perdurent.
« Le Roi » est devenu la première icône planétaire grâce à l’essor mondial de la télévision durant sa brillante carrière. Il reste probablement à ce jour le sportif le plus célèbre de tous les temps.
Le soutien de supporters du Moyen-Orient ou d’Asie du Sud-Est à des équipes comme le Brésil ou l’Allemagne traduit des bouleversements profonds dans le rapport aux équipes nationales de football.
Plus qu’un show porté par le « foot-business » et les médias, le football a investi toutes les sphères de la société, y compris les cercles intellectuels et académiques.
Parmi les principaux sponsors du Mondial 2022 figurent de grandes entreprises originaires du Qatar ou de Chine, deux États qui font du football un instrument de « soft power ».
L’organisation de la Coupe du monde au Qatar mise notamment ces technologies immersives devant lesquelles le spectateur reste encore relativement réticent.
Une victoire est possible, mais seulement en 2026 ou 2030 et seulement si les équipes africaines peuvent jouer plus régulièrement des matches internationaux de haut niveau.
L’émirat, qui tire l’essentiel de ses richesses du pétrole et du gaz naturel, a enclenché un plan de transformation qui repose notamment sur une insertion renforcée dans les échanges mondiaux.
Les sportifs, considérés comme doués de capacités hors normes, sont généralement pour cette raison également perçus comme dotés d’une grande clairvoyance hors des stades.
Luc Arrondel, Paris School of Economics – École d'économie de Paris and Richard Duhautois, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
« L’hypermodernité » du ballon rond se caractérise par de fortes inégalités, des profils inédits d’investisseurs, les stratégies de mondialisation des grands clubs et l’arrivée de nouveaux diffuseurs.
Aucune équipe africaine n'a atteint le stade des demi-finales. Parmi le Cameroun, le Ghana, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie, le Sénégal. a plus de chance de le faire.
Des scandales financiers, humains et environnementaux secouent la Coupe du monde de la FIFA. Même si les appels au boycott n’empêcheront pas la compétition d’avoir lieu, l’image du Qatar sera ternie.
Tristan Bruslé, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Malgré l’indéniable manque de considération pour les travailleurs de la part des autorités qataries, des centaines de milliers de Népalais ont afflué au Qatar depuis les années 1990.
Maîtresse de conférences HDR en psychologie sociale, spécialiste de la violence conjugale/contrôle coercitif, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur des Universités en Physiologie de l'Exercice / Neurosciences Intégratives, Directeur Unité Recherche EuroMov Digital Health in Motion, Université de Montpellier