Football, sports mécaniques et même jeux d’hiver… Le royaume investit avec des moyens encore plus importants que ceux de son voisin, récent organisateur de la Coupe du monde.
Des Serbes de Bosnie, partisans du leader bosno-serbe Milorad Dodik, se rassemblent dans le centre de la ville de Banja Luka, capitale de la Republika Srpska, le 20 avril 2022. Sur cette pancarte, deux photos de Dodik : l’une avec Xi Jinping, l’autre avec Vladimir Poutine.
Elvis Barukovic
Parmi les principaux sponsors du Mondial 2022 figurent de grandes entreprises originaires du Qatar ou de Chine, deux États qui font du football un instrument de « soft power ».
Au pouvoir depuis 2013, l’émir Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani (ici lors du tirage au sort de la Coupe du monde de football en avril 2022) est à l’initiative de la « Vision nationale 2030 » qui redéfinit les contours d’une économie post-hydrocarbure.
Frank Fife/AFP
L’émirat, qui tire l’essentiel de ses richesses du pétrole et du gaz naturel, a enclenché un plan de transformation qui repose notamment sur une insertion renforcée dans les échanges mondiaux.
Quelque 1,2 million de visiteurs sont attendus au Qatar pendant la compétition.
Giuseppe Cacace/AFP
Le pays hôte du Mondial de football, qui débute le 20 novembre, a changé de stratégie face aux critiques et met tout en œuvre pour qu’aucun incident ne vienne émailler l’événement.
Kalush Orchestra, candidat de l'Ukraine au concours Eurovision de la chanson 2022, se produit devant des réfugiés juifs ukrainiens lors d'un spectacle dans un hôtel de Jérusalem, le 5 avril 2022.
AFP
Très présente dans le secteur énergétique en Afrique, la Chine peut-elle vraiment proposer au continent un modèle de développement durable ?
L’immense stade Loujniki, à Moscou, où Vladimir Poutine a tenu un grand meeting le 18 mars dernier, n’accueillera sans doute pas d’événement sportif international majeur avant encore très longtemps.
Ramil Sitdiov/AFP
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Exclue des principales compétitions sportives mondiales, la Russie ambitionne désormais de créer un microcosme sportiivo-géopolitique parallèle. La tâche s’annonce difficile.
Une femme tient une pancarte avec les mots « la langue est une arme » écrits en ukrainien lors d'une manifestation en 2020 contre un projet de loi visant à élargir l'utilisation du russe dans l'enseignement public ukrainien.
Evgen Kotenko/ Ukrinform/Future Publishing via Getty Images
Pour les nationalistes russes, la langue ukrainienne est classée comme un dérivé de la langue russe, et l’invasion ressemble moins à un acte d’agression qu’à une réintégration.
Manifestation en soutien à l’attaque russe contre l’Ukraine, à Bangui, capitale de la République centrafricaine, le 5 mars 2022.
Carol Valade/AFP
Les choix de vote (ou non) lors de la résolution à l’ONU condamnant l’agression russe contre l’Ukraine révèlent la position des différents pays africains vis-à-vis de la Russie.
Dans la Quête mythique, la diversité des profils est caricaturée.
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La Chine est devenue le leader mondial du marché de l’art, en se concentrant sur l’art contemporain. Un revirement important pour le régime, qui a longtemps méprisé cette forme d’art.
Manifestation appelant au boycott des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, Los Angeles, 3 novembre 2021.
Frederic J. Brown/AFP
JO d’hiver en Chine, Coupe du Monde de football au Qatar, Paris-Dakar en Arabie saoudite… La carte des méga-événements de l’année révèle l’émergence d’une nouvelle économie géopolitique du sport.
Le premier ministre chinois Li Keqiang devant une carte des routes d'expédition du port du Pirée en juin 2014, deux ans avant le rachat du port par l'entreprise chinoise Cosco.
Louise Gouiiamaki/Pool/AFP
L'Europe cherche à faire valoir son influence dans le monde, mais elle est bien souvent l'objet d'influences extérieures, qu'elles soient économiques, politiques, stratégiques ou culturelles.
Emmanuel Macron s’exprime lors du Sommet sur le financement des économies africaines tenu à Paris le 18 mai 2021.
Ludovic Marin/AFP
La guerre des séries sévit sur les plates-formes. Une guerre livrée à des fins d’hégémonie culturelle.
Avec ses 7 millions de visiteurs annuels hors coronavirus, la tour Eiffel est le monument payant le plus visité au monde. Le tourisme français représente une partie importante du soft power du pays.
Thomas Coex/AFP
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Jean-Baptiste Guégan, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
Alors que les JO d'hiver de Pékin à venir suscitent de nombreuses critiques, retour sur les ambitions sportives historiques de la puissance chinoise.
Francis Danby Sunset at Sea after a Storm, 1824.
Bristol Museums.
Une des manières d’aborder une exposition est de s’interroger sur les raisons et enjeux qui président à sa conception à ce moment-là, à cet endroit-là.
Emmanuel Macron et Louise Mushikiwabo, la secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, à un sommet à Paris, le 18 mai 2021.
Ludovic Marin/AFP
Face aux mutations que connaît aujourd’hui l’Afrique, la francophonie doit cesser de n’être qu’un relais de Paris et jouer un rôle plus affirmé en matière de justice sociale.
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Professeure de management stratégique, directrice des programmes du MSc Arts & Creative Industries Management à Paris et de la partie française de l'Institut Franco-Chinois de Management des Arts et du Design à Shanghai, Kedge Business School
Professor of Globalisation and Development; Director of the Oxford Martin Programmes on Technological and Economic Change and Future of Development, University of Oxford