Le système mis en place par l’économiste écossais en France à partir de 1716 a échoué. Il portait néanmoins en germes des idées qui restent éclairantes pour la gestion actuelle des comptes publics.
L’exécutif américain sera-t-il autorisé à dépasser le plafond de la dette américaine, aujourd'hui fixé à 31 400 milliards de dollars (29 135 milliards d’euros) ?
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Ce qui se passe aux États-Unis ressemble à ce que la théorie économique a nommé « jeu de la poule mouillée » : aucun parti ne veut céder pour ne pas paraître faible, quitte à frôler le pire.
Plusieurs établissements comme la First Republic Bank qui connaissent de sérieux déboires : pas de quoi s'inquiéter ?
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Dérégulation, engouement pour des actifs spécifiques, innovation… De nombreux éléments identifiés par le passé invitent à la prudence au moment de minimiser la portée des événements bancaires récents.
Le rachat de Credit Suisse par UBS, le 19 mars, donne naissance à un mastodonte mondial de la gestion d’actifs.
Fabrice Coffrinia/AFP
Le respect des ratios de solidité bancaire exigé par les autorités n’a pas empêché la chute de la banque suisse, rachetée en urgence par son homologue UBS le 19 mars dernier.
Locaux de la Sillicon Valley Bank à Tempe, dans l'état de l'Arizona.
Tony Webster/Flickr
Même si des questions se posent en termes d’efficacité de la règlementation bancaire, la réactivité des autorités et les mécanismes de garantie des dépôts protègent aujourd’hui les marchés d’un krach.
Aux dires de Christine Lagarde, actuelle présidente de la Banque centrale européenne, plus de femmes aux postes décisionnels auraient permis d'atténuer les effets de la crise de 2008.
Daniel Roland / AFP
Les femmes restent sous-représentées dans les postes décisionnels, même si la recherche montre que l’égalité entre sexes va de pair avec une montée en compétence et en efficacité.
Liz Truss prononce son discours de démission, le 20 octobre, devant le 10, Downing Street.
EPA/Andy Rain
Son mandat de premier ministre a été le plus court de l’histoire britannique. Mais en réalité, les problèmes de Liz Truss avaient commencé avant même son entrée en fonctions.
En juillet 2022, le Système européen des banques centrales (SEBC) détenait plus de 35 % de la dette publique de l’eurozone.
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La hausse des taux et la fin des programmes de rachat d’actifs décidées pour endiguer l’inflation créent de nouvelles vulnérabilités pour les pays les plus endettés, Italie en tête.
Sur le front des valeurs technologiques, le Nasdaq a connu une baisse remarquable en juin dernier.
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Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid et près de six mois après l’invasion russe en Ukraine, les cours ont connu de nombreuses corrections mais pas de décrochage brutal.
Plus de 4 établissements de coopération intercommunale (EPCI) sur 10, essentiellement situés dans les territoires désindustrialisés et peu peuplés, ne s’étaient toujours pas remis de la crise de 2008 quand la pandémie est arrivée début 2020.
Jean-Christophe Verhaegen/AFP
Si environ une intercommunalité sur deux en France peut être qualifiée de résiliente, le nord du pays et les espaces à faibles densités de population sont de plus en plus fragilisés.
Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers déposait le bilan, provoquant un tsunami financier dans le monde entier dont les répercussions se font encore sentir aujourd'hui.
Nicholas Roberts / AFP
Les blocs qui s'opposent aujourd'hui présentent des modèles de capitalisme spécifiques. Comme lors du krach de 1929, dix ans avant l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale.
Un Ukrainien devant un bâtiment atteint par des tirs.
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Un article de recherche récent souligne l’importance d’un contexte organisationnel qui encourage les transgressions dans la finance, rendant les dispositifs de contrôle actuels inopérants.
Les investisseurs conservent une perception positive quant au devenir des entreprises aux futurs les plus prometteurs.
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Les cours ont rapidement rebondi après le choc du printemps 2020, notamment grâce aux politiques des banques centrales.
Les politiques des banques centrales des pays « développés » ont conduit à une situation dont il paraît désormais difficile de sortir.
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Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Les investisseurs mais aussi les banques pourraient s’accommoder d’une situation durable de taux au plancher.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, entouré de son équipe (Agnès Pannier-Runacher pour l’industrie, Olivier Dussopt pour les comptes publics et Alain Griset pour les PME) lors du premier conseil des ministres après le remaniement, le 7 juillet dernier.
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Le taux de refus de Bercy (2,4 % à mi-avril) aux demandes pour faire face aux difficultés de trésorerie ne prend probablement pas en compte les dossiers que les banques ne veulent pas monter.
Si l’indice CAC 40 a chuté brutalement en mars dernier, les cours des actions des entreprises n’ont pourtant pas évolué de manière uniforme.
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Le secteur d’activité, le niveau de dette ou encore la structure de l’actionnariat ont constitué des facteurs déterminants de l’évolution des cours au début de la crise sanitaire.
« Si nous payons la dette, nous ne pouvons pas manger », peut-on lire sur les pancartes de manifestantes argentines à Buenos Aires, le 11 juin dernier.
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La pandémie a provoqué une baisse historique des taux des obligations d’État. Mais certains pays se retrouvent désormais beaucoup plus exposés à une crise de la dette.
Face aux événements extrêmes comme les krachs boursiers, les réactions émotionnelles influencent la prise de décision financière.
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Contrairement aux idées reçues, un trop grand contrôle de l’anxiété s’avère peu profitable aux investisseurs.
Des traders de la New York Stock Exchange (bourse de New York) observent une baisse historique des cours des actions, le 18 mars dernier.
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L'observation des cours pendant la crise du Covid-19 illustre une nouvelle fois que les marchés boursiers évoluent souvent sans lien avec les fondamentaux.