Le risque est celui d’une massification de la surveillance en autorisant l’accès systématique à toutes les bases de données policières européennes, y compris aux informations les plus sensibles (données génétiques et photographies) et par les mécanismes les plus automatisés (comparaisons informatisées, reconnaissance faciale, etc.).
Fred Tanneau/AFP
Un projet de réforme au niveau européen prévoit d’élargir un peu plus les possibilités d’échanges automatisés d’informations entre polices européennes, au risque de formes nouvelles de surveillance.
Pour le moment, la plupart des solutions alternatives aux cookies privilégient l’objectif commercial aux dépens des attentes des internautes.
Piqsels
Le volume des données quasiment « mortes » ne cesse de croître. À l’occasion du Cyber World Cleanup Day, nous montrons qu’il est possible d’agir pour identifier et supprimer ces données zombies.
Les sources en lignes transforment le travail des historiens.
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Si Meta semble déjà être leader, des dizaines de projets très différents de métavers sont en compétition. Qui remportera cette guerre pour le contrôle total de nôtre vie numérique ?
Rien que sur l'année 2020, 3950 fuites de données ont été détectées.
Shutterstock
Le déploiement exponentiel des caméras conduit corrélativement à une production et à un enregistrement toujours plus important de données vidéo dont l’exploitation interroge.
La souveraineté passe par la régulation des intermédiaires, mais aussi par les aspects de maîtrise industrielle des infrastructures et des matières premières.
NicoElNino, Shutterstock
Comment se construit concrètement la souveraineté numérique, alors qu’elle semble menacée par les stratégies et ambitions d’entreprises étrangères et de certains États ?
Les soldats américains ont massivement utilisé l'identification biométrique durant leur présence en Afghanistan.
Tauseef Mustafa/AFP
Les données biométriques que l’US Army a récoltées sur la population afghane, et notamment sur les personnes ayant travaillé pour la coalition, pourraient désormais être exploitées par les talibans.
Le 30 avril 2021, Nicolas Lerner, directeur de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), assiste à un rassemblement en mémoire de Stéphanie Montfermé, fonctionnaire de police assassinée le 23 avril à Rambouillet par un homme exposé à de la propagande djihadiste. La menace de terroristes solitaires, frappant à petite échelle et de manière autonome, participe à légitimer l'opacité du système de renseignement français.
Ludovic Marin/AFP
Une nouvelle loi sur le renseignement est actuellement débattue au Parlement. À la clef, bien peu d’encadrement et une légitimation a posteriori de pratiques illégales.
Les applications de traçage des déplacements des citoyens pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 ont relancé le débat sur la sécurité des données.
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Une étude mondiale montre que la France fait partie des pays où les usagers ont le moins de réticences à partager une partie de leur vie privée avec des entreprises tierces.
L'application de suivi StopCovid développée par le gouvernement français pour tenter de contenir la propagation de COVID-19.
Joel Saget/Afp
Marc Bidan, Auteurs historiques The Conversation France
Cet entretien s’intéresse aux applications de traçage destinées à lutter contre la Covid-19 et compare les différentes stratégies adoptées notamment par la France et l’Allemagne.
Certains salariés parviennent toujours à déjouer les dispositifs de surveillance…
Loic Venance / AFP
Le traçage via nos smartphones est une technique encore approximative. En cause : des facteurs technologiques, commerciaux, et humains.
En Corée du Sud, la mise en place d’une plate-forme envoyant des alertes aux utilisateurs exposés au virus a permis de limiter l’impact de la pandémie.
Jung Yeon-je / AFP
Les données collectées par les capteurs pourraient installer une société axée sur la prévention. La Corée du Sud, citée en exemple pour sa gestion de la pandémie, montre aujourd’hui la voie.
Lorsqu'il choisit de créer un compte pour accéder au contenu d'un site, le consommateur doit donner son consentement. Or souvent, il clique sur «j'accepte» sans se soucier des répercussions.
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Alors que l’ère industrielle plaçait le capital (et principalement l’argent) au centre de toute transaction, l’ère du numérique favorise l’information comme source de liquidité.
L'application StopCovid a été téléchargée par moins de 2 millions de personnes depuis son lancement le 2 juin 2020.
Denis Charlet / AFP
L’application StopCovid téléchargeable depuis le 2 juin 2020, pour permettre un meilleur traçage des malades, est décriée par les spécialistes qui s’inquiètent de la présence d’un « mouchard ».
Avant de miser sur les algorithmes afin de protéger la santé publique, nous devrions entamer une réflexion démocratique sur la notion de consentement.
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La commande par la voix améliore l’expérience client en facilitant les usages bancaires classiques. Mais les craintes à l’égard des données personnelles freinent encore son essor.
Un logo indiquant Covid tracker est représenté dans un centre d'appels dédié au traçage des contacts, où des appels téléphoniques sont effectués pour cartographier le nombre de personnes à Bruxelles qui ont contracté le Covid-19, le 8 mai 2020 à Bruxelles.
Laurie Dieffembacq/Belga/AFP
Coup de projecteur sur Health Data Hub, un projet national français fondé sur le recours à l’intelligence artificielle… et à certains géants mondiaux du numérique, ce qui pose divers problèmes.
Responsable du département d’enseignement et de recherche Informatique, Big Data et Objets connectés de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci, Pôle Léonard de Vinci