Contrairement à certaines prédictions, Giorgia Meloni s'est opposée à la reconduction d'Ursula von der Leyen à la tête de la Commission et se retrouve donc de nouveau dans l'opposition à Strasbourg.
La présidente du Conseil italien est sortie renforcée des élections européennes, et devrait jouer un rôle plus important au Parlement européen au cours de la mandature qui s’ouvre.
La droite radicale progresse au Parlement européen, mais les partis historiques PPE et PSE continuent de le dominer et devraient reconduire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission.
La montée des populismes est-elle inéluctable en Europe ? Peut-elle transformer l'UE après les élections de juin prochain ? Le sociologue Michel Wieviorka livre son analyse.
Se focaliser sur les liens entre le RN et la Russie peut conduire à négliger le projet, caressé par plusieurs partis d’extrême droite de l’UE, consistant à édifier un espace illibéral européen.
Les partis populistes, notamment en Espagne et en Italie, jouent au maximum sur les émotions des électeurs, en particulier sur les réseaux sociaux, où ces forces politiques excellent.
Les partis d’extrême droite « Démocrates de Suède », qui participe au gouvernement à Stockholm, et « Frères d’Italie », qui dirige celui de Rome, ont bien des points en commun.
En Italie, les gouvernements ne restent généralement pas en place longtemps. Giorgia Meloni, à peine devenue Présidente du Conseil des ministres, a déjà éprouvé des difficultés à constituer le sien…
Le programme du parti de Giorgia Meloni et celui de la coalition de centre droit reprend essentiellement des thèmes conservateurs et nationalistes présents depuis plusieurs élections.
Giorgia Meloni souhaite un « blocus naval » pour empêcher les migrants venant de Libye de rejoindre l’Italie. Une option que même son allié Matteo Salvini ne partage pas.
Résultats d’une enquête comparative mesurant l'impact de la crise sanitaire et économique sur les droites national-populistes en Allemagne, France, Italie et Suisse ainsi qu’aux États-Unis.
Arrivé en tête, le M5S doit trouver des alliés. À gauche, le départ de Matteo Renzi est acté, tandis que Silvio Berlusconi et Matteo Salvini vont se disputer le leadership de la droite.
Le résultat de dimanche est attendu avec impatience en Italie et en Europe. En cas de rejet, la période d’incertitude qui s’ouvrirait fait craindre le pire aux chancelleries et aux marchés financiers.
Professeur des Universités, directeur du master en relations franco-italiennes, Université Côte d'Azur, Chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS, Paris), professeur et membre du CISS de l'université LUISS de Rome, Université Côte d’Azur