Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement National, en chemin pour débattre d'un projet de loi visant a lutte contre l'islamisme radical, le 6 octobre.
Ludovic MARIN / AFP
Les mouvements de droite populiste ne paraissent pas, pour l’heure, tirer profit de la pandémie de coronavirus. L’hypothèse d’un cycle de « déclin » populiste paraît cependant peu probable.
Les partis de droite radicale comme le RN de Marine Le Pen ont traditionnellement bénéficié politiquement des crises économiques.
Ludovic MARIN / AFP
Résultats d’une enquête comparative mesurant l'impact de la crise sanitaire et économique sur les droites national-populistes en Allemagne, France, Italie et Suisse ainsi qu’aux États-Unis.
Marine Le Pen et Jordan Bardella (RN) lors du traditionnel hommage à Jeanne d'Arc devant sa statue à Paris le 1er mai 2020.
coronavirus). Alain JOCARD / AFP
En dépit des apparences, la montée en puissance de nombreuses thématiques chères aux partis d’extrême droite ou gauche ne semble pas leur bénéficier particulièrement en temps de crise.
Les mini-bots ressemblent avant tout à une provocation du gouvernement Salvini envers Bruxelles.
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Le gouvernement Salvini envisage de lancer des « mini bons » du Trésor pour faciliter les remboursements de l’État envers les entreprises privées. Une manœuvre au succès pourtant plus qu’incertain…
Tijuana, au Mexique, le 15 décembre: Fernanda et Evelyne Lopez, deux soeurs, sont tournées vers leur père, du côté américain de la frontière.
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Qui, malgré les violentes critiques qui la visent, notamment sur les réseaux sociaux. est cette femme qui s’engage pour l’égalité femme-homme, les droits des migrants et des homosexuels ?
Matteo Salvini, le 27 mai 2019, à Milan, après l'annonce des résultats aux Européennes.
Miguel Medina / AFP
Dans les discours, les symboles et les images, Matteo Salvini est déjà omniprésent. Mais dans les négociations qui s’engagent, il jouera le rôle d’un challenger pas d’un leader.
Milan, la Place du Dôme, coeur pulsant de la ville
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Au cœur de la mondialisation et gouvernée par la gauche, mais encerclée par la Ligue et emblématique pour le parti de Salvini, Milan sera un enjeu politique majeur des prochaines années.
A Milan, le 18 mai 2019. Un Matteo Salvini moins sûr de lui qu'il n'y paraît.
Miguel Medina / AFP
Au lieu de servir de marchepied vers son hégémonie politique en Italie, cette élection européenne pourrait bien marquer l’amorce d’un nouveau cycle, moins pour le dirigeant de la Ligue.
Le vote pour renouveler le Parlement européen a lieu entre le 23 et 26 mai 2019.
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Quels sont les points clefs de ce scrutin ? Et quel sera l’impact pour l’Union européenne de demain ?
Une pancarte avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz (ÖVP) et le vice-chancelier Heinz - Christian Strache (FPÖ) barrés lors d'une manifestation contre le gouvernement autrichien actuel et pour une politique d'asile humaine à Vienne, le 13 janvier 2018.
Alex Halada / AFP
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
Emmanuel Macron et le président du Conseil italien, Giusepe Conte, le 15 juin 2018 à Paris.
Ludovic Marin / AFP
La relation bilatérale pâtit de conjonctures nationales, mais aussi d’un vaste mouvement de recomposition des forces politiques à l’échelle continentale avant les élections européennes de mai.
Matteo Salvini, le ministre de l'Intérieur, en novembre 2018, juché sur un bulldozer qui s'apprête à raser des maisons construites illégalement à Rome.
Filippo Monteforte AFP
Populaire et controversé, le leader de la Ligue surfe sur le discrédit qui frappe les partis traditionnels et le besoin de protection exprimé par la population.
Matteo Salvini en 2018.
Wikipedia / Presidenza della Repubblica
Thomas Lindemann, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Shoshana Fine, Sciences Po
L’inégalité des vies se reflète dans les pratiques d’analyse de risques par les agences européennes comme Frontex. Cette analyse privilégie la protection des frontières sur la protection des vies.
Giuseppe Conte, le 31 mai à Rome, à la veille de sa nomination au poste de chef de gouvernement.
Tiziana Fabi/AFP
La dernière crise politique en Italie montre combien le lien de ce pays fondateur du Marché commun a changé en profondeur vis-à-vis de l’Europe.
Luigi Di Maio (à gauche), avec l'avocat et membre de son parti, le Mouvement 5 étoiles, Giuseppe Conte, pressenti pour le poste de Président du Conseil.
Filippo Monteforte/AFP
Une alliance contre-nature, mais conforme au message des électeurs, se met en place à la tête de l’Italie, rassemblant le Mouvement 5 étoiles et la Ligue.
Luigi Di Maio, le dirigeant du M5S, à Naples le 4 mars. Il est l'un des gagnants du scrutin de dimanche.
Carlo Hermann/AFP
Arrivé en tête, le M5S doit trouver des alliés. À gauche, le départ de Matteo Renzi est acté, tandis que Silvio Berlusconi et Matteo Salvini vont se disputer le leadership de la droite.
Manifestation anti-fasciste, le 24 février, dans les rues de Rome.
Andreas Solaro/AFP
Aucun parti ne semble en mesure de dégager une majorité solide à l’issue du scrutin de dimanche. La déception de l’électorat pourrait se solder par une forte abstention.
Professor of International Relations & Political Science at L'École polytechnique, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay