La présidente du Conseil italien est sortie renforcée des élections européennes, et devrait jouer un rôle plus important au Parlement européen au cours de la mandature qui s’ouvre.
Dans les années 1980, la CEE ouvre ses portes à trois pays récemment sortis de la dictature : d’abord à la Grèce puis, après des négociations compliquées, à l’Espagne et au Portugal.
Giorgia Meloni a accueilli à Rome 26 chefs d’État et de gouvernement africains et de nombreux représentants de la communauté internationale pour un sommet ambitieux.
Dette publique, pauvreté, infrastructures… Le bilan économique des mandats de premier ministre de l’homme d’affaires, décédé le 12 juin, reste largement négatif malgré la modernisation promise.
Les partis d’extrême droite « Démocrates de Suède », qui participe au gouvernement à Stockholm, et « Frères d’Italie », qui dirige celui de Rome, ont bien des points en commun.
Le programme du parti de Giorgia Meloni et celui de la coalition de centre droit reprend essentiellement des thèmes conservateurs et nationalistes présents depuis plusieurs élections.
Ensemble, les trois principaux partis de gauche et du centre ont obtenu plus de voix que la droite victorieuse aux législatives. Peuvent-ils s’entendre en vue des prochaines échéances ?
La grande coalition qui soutenait le gouvernement de Mario Draghi n’aura duré qu’un an et demi. Des législatives anticipées ont été fixées à septembre prochain. Leur issue semble très ouverte.
Les difficultés économiques de l’Italie sont-elles dues à l’insuffisante application des préconisations européennes ou, au contraire, à leur excessive mise en œuvre ?
Qui, malgré les violentes critiques qui la visent, notamment sur les réseaux sociaux. est cette femme qui s’engage pour l’égalité femme-homme, les droits des migrants et des homosexuels ?
L’affaiblissement politique des partis de la Grande coalition risque d’accroître la confrontation entre eux et de compromettre le travail du gouvernement fédéral.
Dans les discours, les symboles et les images, Matteo Salvini est déjà omniprésent. Mais dans les négociations qui s’engagent, il jouera le rôle d’un challenger pas d’un leader.
Massimo Asta, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Une analyse des votes au parlement européen sur les accords de libre-échange révèle des positions à géométrie variable et de profondes lignes de fracture au sein même des partis.
Comment l'Union européenne est-elle perçue, de Rome à Oslo, en passant par Berlin, Amsterdam, Stockholm et Prague ? A l'occasion du renouvellement du Parlement européen, six experts répondent.
La relation bilatérale pâtit de conjonctures nationales, mais aussi d’un vaste mouvement de recomposition des forces politiques à l’échelle continentale avant les élections européennes de mai.
Professeur des Universités, directeur du master en relations franco-italiennes, Université Côte d'Azur, Chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS, Paris), professeur et membre du CISS de l'université LUISS de Rome, Université Côte d’Azur