Mario Draghi au Sénat le 20 juillet, jour de sa démission après un an et demi à la tête d’un gouvernement appuyé par une très large coalition qui a fini par voler en éclats.
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La grande coalition qui soutenait le gouvernement de Mario Draghi n’aura duré qu’un an et demi. Des législatives anticipées ont été fixées à septembre prochain. Leur issue semble très ouverte.
Les membres du mouvement gilet jaune participent au 15e samedi consécutif de manifestations à Rennes, dans l'ouest de la France, le 23 février 2019.
Loic Venance/AFP
Dans les discours, les symboles et les images, Matteo Salvini est déjà omniprésent. Mais dans les négociations qui s’engagent, il jouera le rôle d’un challenger pas d’un leader.
Milan, la Place du Dôme, coeur pulsant de la ville
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Au cœur de la mondialisation et gouvernée par la gauche, mais encerclée par la Ligue et emblématique pour le parti de Salvini, Milan sera un enjeu politique majeur des prochaines années.
A Milan, le 18 mai 2019. Un Matteo Salvini moins sûr de lui qu'il n'y paraît.
Miguel Medina / AFP
Au lieu de servir de marchepied vers son hégémonie politique en Italie, cette élection européenne pourrait bien marquer l’amorce d’un nouveau cycle, moins pour le dirigeant de la Ligue.
Viktor Orban et Matteo Salvini, à Milan, en août 2018.
Marco Bertorello / AFP
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
Désormais largement favori, Vladimir Zelenski a déclaré sa candidature au dernier moment.
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La soif de nouveauté a conduit les électeurs à placer en position de favori un novice en politique alors même que l’Ukraine traverse une triple crise, budgétaire, militaire et sociale.
Emmanuel Macron et le président du Conseil italien, Giusepe Conte, le 15 juin 2018 à Paris.
Ludovic Marin / AFP
La relation bilatérale pâtit de conjonctures nationales, mais aussi d’un vaste mouvement de recomposition des forces politiques à l’échelle continentale avant les élections européennes de mai.
Les positions « anti-scientifiques » du gouvernement de Matteo Salvini ont poussé le président de l'Istituto superiore di sanità à la démission.
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Laurent Chambaud, École des hautes études en santé publique (EHESP)
En décembre, le président du plus grand institut de santé publique italien a démissionné, en raison des positions « non scientifiques » du gouvernement. Quand les fake news menacent la santé publique.
Matteo Salvini, le ministre de l'Intérieur, en novembre 2018, juché sur un bulldozer qui s'apprête à raser des maisons construites illégalement à Rome.
Filippo Monteforte AFP
Populaire et controversé, le leader de la Ligue surfe sur le discrédit qui frappe les partis traditionnels et le besoin de protection exprimé par la population.
Le pacte de stabilité de la zone euro empêche de répondre à l'ensemble des revendications des « gilets jaunes ».
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Les revendications des « gilets jaunes » illustrent une nouvelle fois le manque de pédagogie de l’exécutif sur le respect des contraintes liées à l’appartenance de la France à la zone euro.
A Rio, le 28 octobre 2018, un partisan du nouveau président Jair Bolsonaro brandit un cercueil symbolique du Parti des Travailleurs.
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Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Au sein de la manufacture de lunettes Thélios, récemment ouverte en Italie par LVMH, la qualité prime sur l’abaissement des coûts.
Miguel Medina/AFP
L’organisation du tissu industriel italien permet à l’économie transalpine de déroger en partie à la course à la réduction des coûts typique du capitalisme actuel. Ou quand qualité rime avec succès.
Luigi Di Maio (à g.), ministre du Travail et de l'Industrie, et Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur, sont aussi chefs de file respectifs des mouvements populistes M5S et Ligue du Nord.
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L’alliance des populistes Ligue du Nord et M5S a donné naissance en Italie à un gouvernement eurosceptique. Quels risques sa politique économique fait-elle courir à l’Italie et à la zone euro ?
Giuseppe Conte, le 31 mai à Rome, à la veille de sa nomination au poste de chef de gouvernement.
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La dernière crise politique en Italie montre combien le lien de ce pays fondateur du Marché commun a changé en profondeur vis-à-vis de l’Europe.
L'avocat Giuseppe Conte, nominé à la présidence du conseil italien le 24 mai, s'adresse ici aux journalistes après son entrevue avec le président italien Sergio Mattarella la veille.
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L’interdiction pour les francs-maçons de participer au gouvernement renvoie l’Italie à ses heures les plus sombres.
Luigi Di Maio (à gauche), avec l'avocat et membre de son parti, le Mouvement 5 étoiles, Giuseppe Conte, pressenti pour le poste de Président du Conseil.
Filippo Monteforte/AFP
Une alliance contre-nature, mais conforme au message des électeurs, se met en place à la tête de l’Italie, rassemblant le Mouvement 5 étoiles et la Ligue.
Beppe Grillo, le 2 mars 2018, à Rome, lors du dernier meeting de la campagne.
Filippo Monteforte/AFP
Le M5S se distingue des partis populistes européens : il s’agit d’un mouvement de fans activistes mobilisés par les messages d’une « célébrité-marque » issue de l’industrie culturelle, Beppe Grillo.
Silvio Berlusconi et Matteo Salvini (Ligue du Nord), les faux-semblants d'une alliance de façade.
Alberto Pizzoli/AFP
Bien qu’ils s’en défendent et qu’ils soient en très forte concurrence, le M5S et la Ligue du Nord pourraient converger vers un accord de gouvernement. Pourquoi ?
Luigi Di Maio, le dirigeant du M5S, à Naples le 4 mars. Il est l'un des gagnants du scrutin de dimanche.
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Arrivé en tête, le M5S doit trouver des alliés. À gauche, le départ de Matteo Renzi est acté, tandis que Silvio Berlusconi et Matteo Salvini vont se disputer le leadership de la droite.