Alain Blum, Ined (Institut national d'études démographiques) and Emilia Koustova, Université de Strasbourg
La politique soviétique consistant à déporter les éléments « suspects » d’Ukraine et de Lituanie a détruit la vie de millions de personnes. Un récent ouvrage revient sur cette tragédie parfois oubliée.
Retour sur la genèse et l’impact, en URSS et en Occident, de l’un des livres les plus importants du XXᵉ siècle, publié à Paris il y a exactement 50 ans.
L’Assemblée nationale a reconnu le Holodomor, la grande famine qui a décimé l’Ukraine au début des années 1930, comme un génocide. Retour sur cette notion et les débats qui l’entourent.
Staline, mort le 5 mars 1953, a été partiellement réhabilité au cours des décennies suivantes. Aujourd’hui, à certains égards, il constitue pour Vladimir Poutine une source d’inspiration.
L’Histoire a toujours servi d’arme dans l’ancienne URSS, un moyen de contrôler le récit et de nier la vérité du passé. Vladimir Poutine tente maintenant de contrôler ce récit par la guerre.
Alain Blum, Ined (Institut national d'études démographiques) and Marta Craveri, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le régime russe vient d’ordonner la liquidation de la principale ONG du pays travaillant sur la mémoire des crimes du stalinisme. De nombreux projets continuent toutefois de faire vivre cette mémoire.
La reddition du Japon est-elle due aux seuls bombardements des 6 et 9 août 1945 ? L’usage de l’arme nucléaire était-il justifié ? 75 ans plus tard, les débats font toujours rage.
En Russie, le 9 mai, longtemps jour de deuil et de recueillement, est devenu une célébration bravache et vindicative. Une évolution voulue par les autorités, mais regrettée par la population.
Une récente résolution du Parlement européen condamnant conjointement les crimes du nazisme et ceux du communisme a mis le feu aux poudres. Analyse d’un nouvel épisode d’un long combat mémoriel.
Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
Le très « néo-libéral » FMI, créé il y a tout juste 75 ans, est paradoxalement issu des cogitations de deux économistes dirigistes qui prônaient les interventions de l’État.
À Paris, l’exposition « Rouge, art et utopie au pays des Soviets » nous invite à une promenade artistique et historique de la révolution d’octobre jusqu’au tombeau de Staline.
Stéphane Courtois dans son ouvrage sur Lénine se donne pour objet d’éclairer la genèse d’un phénomène général de corruption de l’idéal démocratique qui a traversé le XXe siècle.
Pour le grand penseur allemand du XIXe siècle, le rapport à la nature est essentiel pour satisfaire les besoins humains, à la fois physiques et spirituels.
La coïncidence des printemps étudiants de Varsovie et de Prague, puis de Paris, Berlin et Rome, et après New York et Berkeley, n’est pas purement fortuite.
Certains Britanniques et Américains mettent en doute le rôle de l’armée française dans les conflits mondiaux. Pourtant, les soldats ont fait preuve de courage et d’ingéniosité.
Après l’élection de Trump, le roman paru en 1949 connaît un regain d’intérêt spectaculaire. Pour autant, l’Amérique d’aujourd’hui n’est pas comparable au monde dystopique imaginé par Orwell.
Dans un récent discours au Parlement, Vladimir Poutine a mis l’accent sur les relations avec la Chine, le Japon et l’Inde. Les États-Unis n’ont pas le monopole de la notion de « pivot » asiatique.
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Historien des idées politiques, Ancien Président de la Fondation de l’Ecole Normale supérieure et directeur d’études à l’Institut d’études politiques de Paris, Sciences Po