La France n’est pas en ordre de marche pour atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2030 alors qu’un développement massif des actions d’adaptation face aux impacts du réchauffement s’impose.
En 2019, sur le chantier du bâtiment L’Orangerie à Lyon, construit notamment en terre crue, un matériau écologique.
ROMAIN LAFABREGUE / AFP
La première ministre Elisabeth Borne sera en charge de la planification écologique et énergétique du pays. Pourtant, de tels plans existent déjà, mais ne sont que peu suivis.
La première ministre Elisabeth Borne accompagnée de plusieurs ministres, Agnès Pannier Runacher (transition énergétique), Amélie de Montchalin (ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires)avec le directeur du muséum d'histoire naturelle Bruno David le 23 mai.
Julien de Rosa/ AFP
Les ministres choisis pour mettre en œuvre la planification écologique reflètent plutôt une vision techno-libérale des politiques publiques qu’une volonté de concertation avec les usagers.
Si la rénovation énergétique a pu améliorer le confort de vie des usagers, elle n'a pas toujours conduit à la diminution attendue de la consommation d'énergie.
Ghislain Sillaume/flickr
La planification écologique est annoncée comme au cœur du prochain quinquennat. Pour fédérer les citoyens et atteindre ses objectifs, le gouvernement a tout intérêt à se tourner vers la concertation.