Des partisans de Recep Tayyip Erdogan célèbrent sa réélection devant le palais présidentiel d’Ankara, dans la nuit du 28 au 29 mai 2023.
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Avec la reconduction du président sortant pour cinq années supplémentaires, l’asphyxie sociale, politique et économique risque de s’aggraver en Turquie.
La communauté turque d’Allemagne est la plus nombreuse diaspora turque à l’étranger. Ici un bureau de vote à Essen, fin mai 2023.
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Recep Tayyip Erdogan et son parti obtiennent de bien meilleurs scores auprès des Turcs installés en Europe occidentale qu’en Turquie même. Les élections de mai 2023 l’ont encore confirmé.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan reçoit le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane à Ankara le 22 juillet 2022. Deux alliés traditionnels de Washington qui jouent de plus en plus leur propre carte.
Adem Altan/AFP
Alliées historiques de Washington, l’Arabie saoudite (en se rapprochant de l’Iran) et la Turquie (en suivant sa propre ligne vis-à-vis de la Russie) s’émancipent de la tutelle américaine.
À quelques jours du scrutin, le président turc Recep Tayyip Erdogan (à gauche) est devancé dans les sondages par le leader du Parti républicain du peuple (CHP) Kemal Kilicdaroglu (à droite).
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Au pouvoir depuis vingt ans, jamais Recep Tayyip Erdogan n’avait paru aussi proche d’être vaincu qu’aux prochaines élections.
Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine au sommet de la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie (Cica), en octobre 2022 à Astana (Kazakhstan).
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La Turquie de Recep Tayyip Erdogan cherche à jouer les médiateurs dans le conflit russo-ukrainien, retrouvant ainsi une place centrale dans la géopolitique régionale, voire mondiale.
Le tremblement de terre du 6 février 2023, qui a frappé une zone frontalière turco-syrienne, a fait plus de 50 000 morts.
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Le bilan du tremblement de terre qui a dévasté le 6 février dernier une zone à cheval entre la Turquie et la Syrie s’explique en partie, côté turc, par des décennies d’urbanisation incohérente.
Pinar Selek pendant une conférence à Paris en 2010.
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La sociologue turque Pinar Selek, réfugiée en France, est persécutée dans son pays depuis 25 ans. Son cas est emblématique des répressions visant les universitaires en Turquie – et ailleurs.
Au moins 45 000 personnes ont trouvé la mort après le séisme de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter qui a frappé la Turquie et la Syrie début février.
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Les villes qui sont parvenues à limiter les constructions illégales ont enregistré des bilans humains moins lourds après le tremblement de terre du 6 février.
Des civils et des secouristes effectuent des opérations de recherche dans les décombres de bâtiments effondrés à Kahramanmaras (Turquie).
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Après un séisme, les secouristes peuvent entrer dans des bâtiments menaçant de s’écrouler lors d’une réplique. Il faut donner l’alerte le plus vite possible pour les aider à anticiper.
Les décombres dans le village de Besnaya en Syrie, le 7 février 2023.
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Les séismes peuvent en déclencher d’autres : des répliques, mais aussi des séismes plus distants.
Marche en hommage à la mémoire de trois militantes kurdes assassinées en janvier 2013, à Paris, le 7 janvier 2023. Deux semaines plus tôt la communauté kurde a été à nouveau visée à Paris.
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Le nouvel attentat qui a frappé la communauté kurde marque une nouvelle meurtrissure dans l’histoire du militantisme kurde en France, près de dix ans jour pour jour après le triple-assassinat de 2013.
Funérailles d’un combattant des Unités de protection du peuple kurde (YPG), à Qamishli, ville à majorité kurde du nord-est de la Syrie, le 7 décembre 2022. Une opération militaire turque dans la région est en cours depuis le 20 novembre.
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Pendant que l’attention russe et américaine est largement fixée sur l’Ukraine, Ankara et Téhéran s’attaquent aux forces kurdes, en Syrie et à la frontière Irak-Iran.
Train de marchandises à proximité de la frontière entre le Kazakhstan et la Chine.
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Depuis le début du conflit, les entreprises abandonnent progressivement les voies du Nord pour de nouvelles alternatives. La Turquie semble la principale gagnante de cette reconfiguration.
Sur la place Sishane, la foule brandit les portraits d’intellectuels arméniens déportés 104 ans plus tôt. Istanbul, le 24 avril 2019.
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Reconnu par vingt-neuf pays, le génocide arménien est encore nié par l’État turc. Ce tabou mémoriel est un enjeu crucial avec le droit des Kurdes et une démocratisation de la Turquie.
Illustration de Mazeppa dans l'édition de 1846 du poème de lord Byron.
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Byron fit de Mazeppa une figure de l’exilé, du proscrit, du vaincu, bien décidé à prendre sa revanche.
Le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont entretenus à Antalya, en Turquie, le 10 mars dernier.
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Raoul Delcorde, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Lieu de la négociation, timing, composition des délégations, interventions des médiateurs issus d’États tiers, secret des discussions… Chaque aspect d’une négociation en temps de guerre est crucial.
Xi Jinping et Recep Tayyip Erdogan à Pékin le 2 juillet 2019.
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À l’aube d’un nouveau quinquennat, retour sur la politique étrangère française de ces cinq dernières années.
Le 23 avril 2021, une procession aux flambeaux se déroule à Erevan en souvenir du génocide de 1915, qui a été suivi, trois ans plus tard, de la création de l'éphémère république d'Arménie (1918-1920). L'impact de ses deux années d'existence aura été majeur.
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Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Un récent ouvrage révèle des éléments historiques majeurs expliquant le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui continue de constituer une menace sérieuse aux portes de l’Europe.
Enseignante certifée (lettres modernes, sciences de l'information et de la communication, FLE), autrice (France Culture, Radio Nova, Joca Seria), Université Sorbonne Paris Nord
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)