Les mobilités sociales en Afrique s’avèrent souvent « courtes » et instables, sur un continent où le lien entre éducation et opportunités d’ascension sociale persiste mais se distend.
À résultats scolaires égaux, les adolescents des espaces ruraux s’orientent plus vers des filières courtes et professionnalisantes que les élèves de lycées urbains. Comment l’expliquer ?
Lors de ses annonces autour d’un « choc des savoirs », Gabriel Attal s’était prononcé pour une réforme du diplôme national du brevet, passé en fin de collège. Les changements se confirment.
Un contrat postdoctoral peut être l'occasion pour un jeune universitaire de compéter son profil de recherche et d'étoffer son réseau. Extraits d'un ouvrage fondé sur des avis de jeunes docteurs.
L’irruption sur les écrans des élèves de ChatGPT, capable de rédiger des textes sur des sujets variés, invite les enseignants à réfléchir à la manière de composer avec les intelligences artificielles.
Retour sur les enseignements d’une grande enquête auprès de 3 747 jeunes ayant mené une mission de volontariat international en entreprise entre 2018 et 2021.
Fadia Bahri Korbi, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
De nombreux Tunisiens diplômés de l’enseignement supérieur émigrent, jugeant que les conditions de travail et de vie sont plus attractives à l’étranger. Comment faire face à ce phénomène ?
Si la santé est un bien commun, la réforme des études de médecine et celle des formations paramédicales devraient être l’affaire de tous. Voici quelques éclairages sur les enjeux en cours.
Les stéréotypes de genre mettent les non-diplômées à la marge de postes que l’on considère comme masculins et les poussent vers des postes où l’attente en matière de diplômes est plus importante.
Camille Peugny, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Aurélie Djavadi, The Conversation France
La crise a fait ressortir les déficits des politiques publiques vis-à-vis de la jeunesse, soulignant aussi une articulation entre la formation et l’emploi qui laisse rarement une deuxième chance.
Le décrochage dans les espaces ruraux n’est pas l’aboutissement d’un crescendo de l’absentéisme comme en ville et se produit souvent après des vacances. Comment l’expliquer et le repérer ?
On répète aux jeunes que le marché de l’emploi est compétitif et que, sans un bon bagage, ils peineront à s’y faire une place. Mais, eux, quel regard portent-ils sur les diplômes et la formation ?
Si la croyance en la méritocratie peut encourager les élèves dans leurs efforts, elle contribue aussi à légitimer des inégalités. Explications à l’occasion de la Journée du refus de l’échec scolaire.
S’ils représentent moins de 7 % des inscrits en licence, certains bacheliers professionnels se dessinent de vrais parcours de réussite à l’université. Retour sur ces trajectoires atypiques.
On part souvent du principe qu'à chaque formation correspond un emploi et que l'expansion scolaire est la clé contre les inégalités. Est-ce aussi simple ? Extrait du livre « Une jeunesse sacrifiée ? »
Alors que la pandémie a mis en avant la formation à distance, que nous apprend l’exemple des « open universities » qui, depuis cinquante ans, s’efforcent d’ouvrir l’éducation au plus grand nombre ?
Pour fournir une grille de lecture des rapports sociaux, le terme de génération n’aurait-il pas tendance à écraser les différences ? Est-il encore pertinent de l’utiliser ? Retour en définitions.
Nicolas Roux, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) and Julie Couronné, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Une expression comme « Génération Z » renvoie aux images de jeunes très qualifiés, flexibles et connectés, oubliant une grande part des 20-25 ans, non étudiants, peu diplômés et attachés au travail.