Avec la pandémie, la confiance dans les routines qui régissent les rencontres publiques et dans les compétences d’autrui à réagir de manière rationnelle et prévisible se trouvent bouleversées.
La confiance sociale c’est faire a priori confiance aux personnes que l’on ne connaît pas, qui ne font pas partie de nos proches. Quels sont ses ressorts ?
Alors que nous rentrons dans un deuxième confinement, la perspective de cohabiter avec une personne non désirée nous semble inenvisageable, jetons à œil sur ces couples séparés qui vivent ensemble.
Résultats des travaux d’une équipe de chercheurs qui a monté un baromètre permettant de suivre l’expérience du confinement et du déconfinement entre avril et juin 2020.
Kevin Diter, École des hautes études en santé publique (EHESP)
À l’instar des adultes, les enfants sont loin d’avoir des pratiques démocratiques quand il s’agit d’amitié et sont très sensibles aux jugements de leur entourage. Explications.
Les filles et des garçons continuent à être élevés de façon différenciée, selon les normes et représentations liées au genre. Et cela influence la manière dont ils s’emparent des outils numériques.
Pendant le confinement, les habitants des campagnes ont cruellement ressenti l’entrave à leur mobilité, mais également développé des formes de solidarités locales.
C’est à l’occasion de périodes exceptionnelles, à l’intérieur de la maison, que se fait l’acquisition de valeur la plus importante : vivre ensemble. La table est le lieu privilégié pour l’observer.
Géraldine Comoretto, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Quand on évoque les cantines dans le débat public, on se focalise souvent sur la qualité des repas. Mais ce temps de partage occupe aussi une place forte dans la socialisation des enfants.
La bioacoustique étudie les sons qu’émettent et que perçoivent les êtres vivants. L’altération de cet échange d’information dans les écosystèmes a des conséquences désastreuses pour la planète.
La crise sanitaire a amené des milliers de personnes à faire face au deuil et à la douleur isolés, sans étreintes réconfortantes et sans support communautaire.
François Nicolle, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
À travers jeux et vidéos en direct, l’usage traditionnel d’Instagram a évolué pendant le confinement. Les motivations sociales ou créatives des débuts de la plate-forme ont été moins marquées
En bivouac, les repas font l’objet de nombreux rituels. Le cadre, les aliments, la décoration, la préparation, la mise en scène… Autant d’éléments qui contribuent à la magie du moment.
Pendant la phase de confinement « strict », de nouveaux groupes Facebook ont vu le jour, offrant une forme de soutien émotionnel et informationnel à leurs membres.
Depuis le début de l’épidémie, des pères du monde entier se mettent en scène sur les réseaux sociaux. Au-delà du divertissement, leurs vidéos montrent combien l’humour aide à surmonter la peur.
Professeure Associée en Marketing _ Directrice des Programmes MSc Marketing et MSc Digital Marketing & Data Analytics, Grenoble École de Management (GEM)