Parce qu’ils développent une approche d’ensemble des problématiques sanitaires, les vétérinaires peuvent apporter une aide précieuse dans la crise actuelle… Encore faudrait-il les solliciter.
Dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, des chevaux sauvages originaires des steppes d’Asie prospèrent, avec une population en expansion alors que l’accident nucléaire fait tout juste ses 34 ans.
Le confinement a un impact sur la faune -pour le meilleur et pour le pire. Les bénéfices obtenus par un retrait des humains sont inégalement répartis entre les espèces.
Si le temps inédit du confinement est propice au déconfinement d’espèces animales et végétales, il a des effets sociétaux et psychologiques néfastes sur les citadins en les coupant de la nature.
Nicolas Dubos, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Il semble que certains animaux voient leur taille diminuer dans les zones où la température augmente. Stratégie d’adaptation ou conséquence du changement climatique ?
La crise sanitaire pose la question des recours possibles contre les pays qui ne respectent pas la réglementation en matière de faune sauvage, et des lacunes des protections existantes.
La déforestation, la recherche de nouvelles terres pour le développement de l’agriculture et l’urbanisation sont autant de facteurs qui nous exposent à de nouveaux microbes.
Éric Leroy, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La profusion d’espèces de chauves-souris ainsi que leur ancienneté ont abouti à une grande diversité génétique à l’origine de l’extraordinaire variété virale observée chez ces animaux.
À Hongkong, un loulou de Poméranie a provoqué la panique. Vous n’avez pourtant pas à vous soucier de la propagation du Covid-19 par vos animaux de compagnie.
Les expressions faciales sont observées depuis longtemps pour quantifier la douleur chez les humains. Les chercheurs utilisent maintenant des « échelles de grimace » pour étudier celles des animaux.
Ces petites créatures sont incroyablement résistantes : vide spatial, rayons cosmiques, pressions démentielles, rien ne les arrête. Une structure cellulaire unique pourrait en être l’origine.
Les chats ont différentes expressions faciales qui varient selon leurs émotions. En sachant lire et interpréter les expressions félines, on saura faire en sorte qu’un chat reçoive des soins appropriés.
Géraldine Veron, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Une équipe de scientifiques chinois suspecte le pangolin d’être un hôte intermédiaire du Covid-19 entre les chauves-souris et l’humain. Quels éléments avons-nous pour juger de cette affirmation ?
Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Soushieta Jagadesh, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Ebola, Nipah, SRAS, fièvre de Lassa, Covid-19, Zika… Transmises par les animaux, ces dangereuses maladies ont toutes émergé récemment. Pourquoi ? Une future épidémie d’ampleur est-elle à craindre ?
Les médias véhiculent des représentations exotiques et sensationnalistes des marchés aux animaux chinois qui peuvent empêcher d’appréhender correctement les causes d’émergence des nouveaux virus.
La micropuce obligatoire peut améliorer l'identification et le retour des animaux de compagnie disparus et volés, mais cette promesse ne pourra se réaliser qu'à condition que le système soit modifié.
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Directrice, Direction de la Recherche et des Etudes Doctorales (DRED), Université Paris Nanterre, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières