Un récent ouvrage revient sur les longues et complexes procédures juridiques qui, aux États-Unis, ont permis aux personnes LGBT+ d'obtenir des droits dont certains sont aujourd'hui remis en cause.
Dominée par les conservateurs, la Cour suprême emploie de plus en plus ses prérogatives pour favoriser le Parti républicain lors des élections, locales comme nationales.
Quel que soit son candidat en 2024, le Parti républicain fera sans doute campagne sur une ligne ultra-radicale, à même d’ébranler les fondements mêmes de la démocratie américaine.
Par une majorité de 6 contre 3, la Cour suprême a choisi d’annuler l’arrêt historique Roe et de mettre fin à près de 50 ans d’accès à l’avortement en tant que droit constitutionnel.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La Cour suprême a confirmé l’authenticité d’un document présageant la fin du droit à l’avortement. Cette fuite extrêmement rare dans l’histoire des États-Unis annonce un revirement de jurisprudence.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En proposant la candidature à la Cour suprême de la progressiste noire Ketanji Brown Jackson, Joe Biden prend une décision dont les effets se feront encore sentir bien après la fin de son mandat.
Avec le recul, l’assaut lancé contre le Capitole le 6 janvier 2021 peut apparaître comme le signal d’un basculement sans retour de la démocratie américaine.
La Cour suprême, actuellement au cœur du débat sur le droit à l’avortement aux États-Unis, est extrêmement politisée depuis la nomination de trois juges conservateurs sous Donald Trump.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Une récente décision de la Cour suprême des États-Unis semble entériner la remise en cause du droit à l’avortement par l’État du Texas. D’autres droits civiques pourraient également être menacés.
Aux États-Unis, un arrêt de la Cour suprême vient à nouveau souligner le difficile équilibre entre liberté religieuse et égalité des personnes LGBTQ+ avec le reste de la population.
La Cour suprême du Canada a reconnu la gravité du changement climatique et a justifié le pouvoir du Parlement d’adopter des lois en vue d’assurer « la paix, l’ordre et le bon gouvernement ».
L’usage immodéré du « filibuster », outil d’obstruction parlementaire, rend le Congrès américain inefficace. Est-ce, comme certains démocrates le craignent, l’un des obstacles majeurs face à Joe Biden ?
On lit souvent que la capacité de Joe Biden à gouverner dépendra de l’issue de la double élection à venir en Géorgie, qui déterminera la couleur politique du Sénat. La réalité est plus nuancée.
La transition entre Donald Trump et Joe Biden est chaotique, le sortant refusant d’admettre sa défaite. Jusqu’où peut-il aller et a-t-on connu pareille situation dans l’histoire américaine ?
La nomination in extremis par Donald Trump d’Amy Coney Barrett renforce encore, au sein de la Cour suprême américaine, la tendance originaliste, qui prône une lecture littérale de la Constitution.
Certes, la Cour suprême américaine penche désormais très nettement du côté des conservateurs. Pour autant, elle n’est pas devenue un outil politique à la botte de Donald Trump et du parti républicain.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump menace de saisir la Cour suprême et d’utiliser tous les recours légaux possibles pour remporter l’élection. Sauf que la justice américaine n’est pas l’arbitre dont il rêve.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)
Professeur de Droit. co-Director of the MSc in Health Management & Data Intelligence. Droit international des affaires, Business and Compliance. Health management, EM Lyon Business School
Professeure à l’Université Panthéon-Assas Paris II et membre du Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (CERSA), Université Paris-Panthéon-Assas