L’intersectionnalité des haines, qui allie notamment racisme, antisémitisme et misogynie, conduit l’homme blanc hétérosexuel à se croire une victime des « minorités » contre lesquelles il doit résister.
La religion et le nationalisme étaient autrefois des idéologies opposées. Aujourd’hui, ils font de plus en plus bon ménage, le populisme en étant souvent le ciment.
Première minorité aux États-Unis, les Hispaniques auront un grand impact sur l’issue de la présidentielle. Voteront-ils, cette fois encore, majoritairement en faveur du candidat démocrate ?
Les campagnes électorales sont de plus en plus coûteuses aux États-Unis. Celle de cette année devrait battre tous les records en termes de sommes récoltées par les deux principaux candidats.
Employé avec largesse, le terme « populisme » est associé à des partis et figures politiques n’ayant rien à voir les uns avec les autres. Mais alors, qu’est-ce donc que le populisme ?
Dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, la montée au pouvoir d’Adolf Hitler a été facilitée par les tribunaux et les avocats. Une situation similaire existe aujourd’hui aux États-Unis.
Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Trump ? Biden ? Ou quelqu’un d’autre ? La course à la présidentielle américaine tiendra l’Amérique et le monde en haleine jusqu’à l’élection du 5 novembre prochain.
En se plaçant du côté d’Israël, Joe Biden s’expose à de vives critiques venant du flanc gauche de son parti, et à la perte d’un certain nombre de voix à la présidentielle qui aura lieu dans un an.
Propagation de fausses informations, ébranlement de la confiance en les médias et les institutions, incitation à des comportements violents : les théories du complot ont des conséquences bien réelles.
Bien que son contenu soit essentiellement libertarien, la chanson numéro un de l’été aux États-Unis trouve écho tant chez certains partisans démocrates qu’avec ceux de la droite trumpiste.
L’histoire peut expliquer en partie pourquoi certains Américains croient que seul Donald Trump a leurs intérêts à cœur, et voteront pour lui – et se battront pour lui – malgré ses mises en accusation.
Donald Trump demeure le grand favori aux primaires républicaines de 2024, malgré l’entrée en lice de nouveaux candidats. La multiplication des candidatures pourrait même le favoriser.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières