Laura Bullon-Cassis, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Depuis les grandes manifestations organisées à Madrid (COP25) et de Glasgow (COP26), les jeunes semblent de moins en moins audibles à l’occasion des grandes messes onusiennes sur le climat. Pourquoi ?
53 % des Français trouvent les jeunes paresseux. Cette animosité est-elle bien justifiée ?
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L’enquête exclusive de The Conversation France sur les 18-25 ans montre une jeunesse positive et qui s’engage dans la sphère privée pour relever les défis du futur.
Si la figure de Greta Thunberg et de son mouvement de grève scolaire a été fort médiatisé, son combat n'est cependant suivi que par une petite partie de la jeunesse française.
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Jocelyn Lachance, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
La jeunesse française n'est pas plus sensibilisée que le reste de la population générale aux enjeux climatiques. Mais les jeunes qui le sont le vivent souvent comme une honte.
Quel rôle joue le positionnement des parents dans l'engagement des jeunes contre le dérèglement climatique ?
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Une étude inédite de l'INJEP explore le contexte familial qui permet de comprendre pourquoi, face au changement climatique, certains jeunes agissent quand d’autres restent silencieux.
Environ 75% des émissions totales des entreprises sont liées aux activités de leurs fournisseurs ou de leurs clients.
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Robi Morder, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Loin de se désintéresser de la chose publique, les étudiants n’hésitent pas à s’engager sur le plan associatif, mais dans un cadre souvent plus large que celui de la représentation universitaire.
Selon un sondage récent, environ 50 % des salariés à temps plein ou temps partiel de plus de 18 ans aux États-Unis seraient des « quiet quitters » qui ne feraient ni plus ni moins que ce que prévoit leur fiche de poste.
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Maëlezig Bigi, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
L’attention autour du terme de « quiet quitting », qui consiste à se limiter au strict minimum, pourrait refléter l’émergence d’un mécanisme de défense face à un travail qui n’est plus tenable.
Alisa en gilet pare-balles pendant une livraison de biens de première nécessité dans un quartier de Kharkiv, juillet 2022.
Juliette Corne
La vie quotidienne et les aspirations d’une jeune Ukrainienne qui, depuis le début de l’attaque russe, récolte des biens de première nécessité et les apporte aux personnes dans le besoin.
L'ignorance mène toujours à la servitude, expo de C215 “Douce France”, Mairie de Paris 13, 2015.
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Marie-Hélène Bacqué, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières; Emmanuel Bellanger, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, and Hélène Hatzfeld, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Dans les quartiers populaires, les jeunes socialisent plus qu’ils ne politisent mais s’engagent à leur façon.
On observe l'émergence, parmi les ingénieurs écologistes, d'interrogations réflexives afférentes à leur profession.
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S’il demeure numériquement minoritaire dans le champ professionnel en question, l’engagement écologiste des élèves ingénieurs a pris une ampleur inédite depuis la fin des années 2010.
Maraudes avec les jeunes de quartiers dans le 92.
Pop Part/Jeunes de quartier
Entre recul des services publics et défiance envers les politiques, les habitants de banlieues s’organisent en collectifs pour répondre à ces carences.
A l'entre-deux tours, le 26 avril 2017, Marine Le Pen avait créé la surprise en rendant visite aux ouvriers et employés de l'usine Whirlpool à Amiens, bastion du candidat Macron qui s'y trouvait au même moment.
AFP
Pour lutter contre l’abstention, il convient sans doute de redynamiser les collectifs de travail, d’encourager l’action collective en entreprise et de limiter la précarité de l’emploi.
La crise du Covid-19 vient jouer un rôle d’accélérateur dans le questionnement des jeunes sur leur façon de vivre.
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S’ils sont nombreux à se mobiliser lors des manifestations pour le climat, les jeunes changent-ils vraiment leurs habitudes de vie au quotidien ? Quelques éclairages.
Les photos de Josephine Baker et Martin Luther King sur la façade du Panthéon, le 30 novembre 2021.
AFP
En sus, mais également hors des cadres institutionnels, nous avons besoin de nouveaux panthéons. Des panthéons « vivants » que chacun peut créer, partager, dans le domaine qui lui tient à cœur.
Joséphine Baker, Jo Bouillon et leurs enfants, Les Milandes, 1959.
Herbert Behrens / Anefo, CC0, via Wikimedia Commons
De tous les engagements de Joséphine Baker celui qui concerne la cause des enfants n’est pas le plus rappelé en ce moment. Il a pourtant contribué à populariser l’adoption internationale.
Au-delà des cours, tout un écosystème de vie et de soutien entourant l’apprentissage est nécessaire pour permettre aux apprenants de persévérer et de réussir.
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Lire avec les lunettes du genre permet de révéler des facettes méconnues des œuvres littéraires et de renouveler la manière dont on pose les questions et enjeux de la littérature.