Selon l’Agence européenne pour l’environnement, la fréquence et le coût des catastrophes naturelles connaissent une hausse. En moyenne, le nombre d’événements annuels a doublé entre 1980 et 2011.
Alors que l'UE tente ce mercredi d'arrêter une position commune sur l'accueil des migrants, Calais reste pour eux synonyme d'impasse. Une situation qui perdure depuis près de 20 ans.
Thomas Piketty, Paris School of Economics – École d'économie de Paris
L’économiste réagit aux résultats des élections grecques. Pour lui, l’Europe doit fixer à Athènes des objectifs plus réalistes, notamment en matière d’excédents et de remboursement de la dette.
Pour l’instant le débat sur les migrants oscille entre émotion, valeurs et intérêts. Un peu court. Il faut intégrer l’accueil des réfugiés dans un projet global de prise en charge des plus démunis.
Dans la négociation transatlantique en cours entre les Etats-Unis et l'UE, l'agro-alimentaire reste la pierre d'achoppement. L'accord Europe-Canada, pourrait offrir un modèle pour sortir de l'impasse.
Malgré les difficultés rencontrées par ses adversaires politiques, l'aggravation du chômage et une crise grecque mal résolue obèrent les chances de Hollande pour la présidentielle de 2017.
Sous la pression des événements, les États européens réagissent en ordre dispersé et avec une extrême frilosité, faisant fi du devoir d’hospitalité auquel ils ont souscrit via la Convention de Genève.
Construction de murs, contrôle des mers, rétention dans des camps : les Européens ont tout tenté pour dissuader les migrants de traverser la Méditerranée. Il est urgent de changer de stratégie.