Clayton Besaw, University of Central Florida y Matthew Frank, University of Denver
Techniquement, la prise du Capitole par des partisans de Donald Trump ce 6 janvier n’a pas été un coup d’État. L’événement n’en révèle pas moins la grande fragilité de la démocratie américaine.
Donald Trump a été un président populiste. Comprendre les racines du populisme aux États-Unis et ailleurs est essentiel pour faire face à sa montée et à la menace qui pèse sur la démocratie.
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La primauté du droit, principe fondamental, a été remise en question tout au long du mandat de Donald Trump, qui a vu une érosion sans précédent des normes non écrites de la démocratie américaine.
Aux États-Unis, l’appartenance religieuse demeure un facteur explicatif important du vote. L’élection présidentielle de cette année a mis en évidence plusieurs évolutions notables du vote religieux.
Donald Trump a évité une crise majeure avec la Corée du Nord. Mais la question du nucléaire nord-coréen reste entière, le pays continuant de développer ses capacités nucléaires et balistiques.
Donald Trump a récolté plus de 30 % du vote latino lors de la dernière présidentielle. Un score important qui ne constitue pas pour autant une percée spectaculaire et s’explique par plusieurs facteurs.
Durant la campagne présidentielle, Joe Biden a usé de sa foi à des fins électoralistes. Cette stratégie n’est pas nouvelle. Elle remonte aussi loin qu’au pape Grégoire XIII !
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le 20 janvier, Donald Trump redeviendra un justiciable comme les autres. D’ici là, va-t-il continuer de gracier ses proches, comme il a déjà commencé de le faire, et peut-il se gracier lui-même ?
La Russie de Vladimir Poutine, qui avait activement souhaité la victoire de Donald Trump en 2016, a été plutôt déçue par son mandat et ne voit pas nécessairement son successeur d’un mauvais œil.
Même si la Constitution américaine confère au président des pouvoirs considérables en matière militaire, les contrepoids sont suffisants pour l’empêcher de conserver le pouvoir par la force.
Réconcilier les Américains, promouvoir les droits des femmes, reprendre le fil d’une politique étrangère que son prédécesseur a profondément marquée : Joe Biden n’aura pas la tâche aisée.
Joe Biden a-t-il les moyens de résoudre la crise sanitaire, comme il le prétend ? Quelle est sa marge de manœuvre présidentielle en matière de santé publique ?
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
La transition entre Donald Trump et Joe Biden est chaotique, le sortant refusant d’admettre sa défaite. Jusqu’où peut-il aller et a-t-on connu pareille situation dans l’histoire américaine ?
Quatre ans durant, Donald Trump a érigé l’humiliation en mode de communication privilégié sur la scène internationale. Ses offenses ont laissé des traces que son successeur aura bien du mal à effacer.
Thierry Kirat, Université Paris Dauphine – PSL y Frédéric Marty, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
La nomination in extremis par Donald Trump d’Amy Coney Barrett renforce encore, au sein de la Cour suprême américaine, la tendance originaliste, qui prône une lecture littérale de la Constitution.
Si l’élection de Joe Biden est indéniablement une bonne nouvelle pour le climat, le retour annoncé des États-Unis dans l’Accord de Paris constituerait-il un tournant décisif ? Pas si sûr…
Certes, la Cour suprême américaine penche désormais très nettement du côté des conservateurs. Pour autant, elle n’est pas devenue un outil politique à la botte de Donald Trump et du parti républicain.
Résultats d’une enquête comparative mesurant l'impact de la crise sanitaire et économique sur les droites national-populistes en Allemagne, France, Italie et Suisse ainsi qu’aux États-Unis.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières