Le préjudice écologique subi par la nature a été reconnu la première fois en droit international par la Convention sur la diversité biologique adoptée en 1992.
Les politiques d’atténuation et d’adaptation visent un même objectif : réduire les pertes humaines et matérielles du changement climatique. Mais elles apparaissent également en opposition.
Comment des pays ont-il fait pour ériger la nature ou les écosystèmes au rang de personne juridique ? Ces innovations permettent-elles vraiment de protéger l'environnement ?
Dans cette affaire historique, de jeunes citoyens cherchaient à s’inspirer d’une série de principes issus des droits de l’homme, pour inciter les gouvernements à prendre des mesures efficaces en matière de climat.
59 % des votants se sont exprimés en faveur de la fin de l'exploitation du gisement pétrolier du parc national Yasuni, terre de biodiversité et de communautés autochtones.
L'affaire repose sur le droit constitutionnel du Montana à « un environnement propre et sain ». Un droit similaire existe dans d'autres États ; d'autres procès pourraient donc suivre.
La récente décision du Conseil d’État sur l’affaire climatique de Grande-Synthe est une déception pour ceux qui misent sur la justice climatique pour accélérer la baisse des émissions.
Géraldine Giraudeau, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
En saisissant fin mars 2023 la Cour internationale de Justice, les petits États insulaires du Pacifique intensifient leur lutte contre le réchauffement. Que peut-on attendre de cette initiative ?
Si de récents exemples semblent décourager de telles initiatives, elles sont loin d’être inutiles, ne serait-ce que sur le plan de la mobilisation médiatique.
Si la Convention citoyenne pour le climat a proposé la création d’un crime d’écocide, la loi climat-résilience du 22 août 2021 en a retenu une définition beaucoup plus restrictive et technique.
L’accord conclu fin 2022 à la COP27 prévoit un fonds pour répondre aux pertes et dommages liées au changement climatique. Mais les modalités financières restent inconnues.
Le bol d’air qu’avait constitué la promesse des 100 milliards de dollars annuels au titre de la solidarité Nord-Sud est aujourd’hui source de frustration pour les pays en développement.
Depuis quelques années, des citoyens et des associations mobilisent le droit et portent les combats environnementaux devant les tribunaux. Pour quels résultats ?
La lutte contre le changement climatique emprunte de plus en plus la voie judiciaire. Un changement que le GIEC a bien pris en compte dans son dernier rapport.
Les avancées et les limites de la récente COP26 soulignent la nécessité de faire évoluer les conférences internationales sur le climat. Pas de les supprimer.
Évaluation des efforts climatiques des pays, sortie des énergies fossiles, décision sur le méthane, retour du dialogue Chine-US, poids de la société civile… La COP26 résumée en ses points essentiels.
En condamnant l’État français pour son manquement en matière de lutte contre le changement climatique, le tribunal administratif de Paris interroge la gouvernance des engagements.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Economiste, Directeur d'études à l'EHESS Professeur à l'Ecole d'économie de Paris/Paris School of Economics, Paris School of Economics – École d'économie de Paris