Les aînés et les hommes risquent davantage de souffrir de complications graves liées à la Covid-19. Si le système immunitaire est sans doute en jeu, la science n'a pas encore de réponses claires.
Cette chronique hebdomadaire internationale met en lumière les derniers articles traitant de la pandémie de Covid-19 publiés par le réseau The Conversation.
La « grippe asiatique » de 1957-1958 et la « grippe de Hongkong » de 1968-1969 ont été largement effacées de nos mémoires. Pourtant, leur étude est très utile au vu de l’actuelle pandémie de Covid-19.
Dans cette période de crise, où les universités doivent réinventer leurs examens à distance, retour sur les différents formats en vogue et ce que la recherche nous dit de leur efficacité.
La crise sanitaire pose la question des recours possibles contre les pays qui ne respectent pas la réglementation en matière de faune sauvage, et des lacunes des protections existantes.
En Colombie, la Covid-19 survient dans un pays dévasté depuis 60 ans par un conflit armé, aux prises avec des inégalités sociales et des mobilisations sociales qui n'ont pas été entendues.
Accablé par les compressions, le secteur de la santé s'est tourné vers les agences de placement temporaire pour combler la pénurie de préposés, fragilisant ainsi le lien d'emploi avec les employeurs.
Des paramètres comme la densité de population ou les capacités de détection expliquent pourquoi certaines régions sont plus touchées que d’autres, rendant certaines comparaisons hasardeuses.
Là où les gouvernements sont faibles ou inexistants, ce sont les gangs, les insurgés et même les groupes désignés comme terroristes qui se retrouvent au premier plan dans la lutte contre la pandémie.
Les scientifiques et les universitaires se demandent quels changements la situation actuelle aura engendré une fois que la pandémie sera terminée, et si un retour à la « normalité » est même possible.
Des virus découverts chez des chauves-souris et les pangolins suggèrent que ces animaux ont joué un rôle clé dans l’émergence du Covid-19. Mais où et comment le patient zéro a-t-il pu être contaminé ?
Lionel Berthoux, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
L'auteur compare les réticences à l'utilisation d'un traitement pour protéger ceux à risque de contracter le VIH, il y a 20 ans, à celles utilisées aujourd'hui pour décourager le port du masque.
Pendant la période de confinement, de nombreux travailleurs ont testé le travail à distance. Si pour certains l’expérience demeure mitigée, le paradigme du travail à distance a définitivement changé.
Que l’on soit ou non en situation de crise, l’intégration efficace de la science dans la prise de décisions politiques améliore les projets de loi et mène à des solutions efficaces pour la société.
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Maître de Conférences (HDR) à Sorbonne Université, ISYEB - Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS, MNHN, SU, EPHE, UA), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)