Au milieu d’une rentrée littéraire foisonnante, le premier roman de la politologue Virginie Martin devrait être remarqué. La création littéraire donne-t-elle plus à voir que la recherche.
La guerre du Vietnam fut l’un des conflits les plus absurdes du XXᵉ siècle racontée par une adolescente de 15 ans dans le roman « Riz noir » d’Anna Moï, romancière française d’origine vietnamienne.
Il y a un peu plus de 200 ans, le capitaine français prit le large à la découverte de l’Australie. Avec son équipage composé de scientifiques, il en captura les beautés naturelles.
Ni le « French kiss », ni la « French pox » ne sont originaires de France. Mais alors, d’où vient la réputation sulfureuse que l’on attribue aux Français un peu partout… ailleurs dans le monde ?
Sylvie Ducas, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le 24ᵉ congrès SHARP, rassemblant des chercheurs sur le livre venant du monde entier, se tient à Paris du 18 au 22 juillet. On y parlera des « langues du livre ». Comme en réponse à la barbarie.
Réaction à l’article publié en juin dans Le Monde diplomatique par l’écrivain Benoît Duteurtre contre la domination de la langue anglaise et l’ordre américain qu’elle véhicule.
L’UE ne peut rayer la langue anglaise d’un trait de plume comme on liquide une communauté de biens. Pour l’Europe et au-delà, l’anglais représente plus que le bien symbolique d’un peuple.
Dès son premier recueil, le poète semble avoir suivi les procédures chères aux médecins empiriques de l’Antiquité grecque… Hommage à Yves Bonnefoy disparu le 1er juillet 2016.
Les phénomènes de mode littéraires et cinématographiques sont aussi le reflet des préoccupations sociales, à travers l’exemple de la portée écologique de l’imaginaire féerique.
Le pillage culturel a fait partie intégrante du projet colonial. Aujourd’hui, certains affirment que cet héritage perdure. Dans une société mondialisée, où est la limite entre emprunt et appropriation ?
Pour préparer leurs vacances, nombreux sont les voyageurs qui consultent ces guides – sans nécessairement réfléchir aux enjeux qu’ils soulèvent ou à leur histoire. Une analyse socio-anthropologique.
Diana Cooper-Richet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Plongée dans les échanges culturels entre la France et le monde au XIXᵉ siècle. Un pan méconnu de la vie intellectuelle parisienne. Une mondialisation précoce en train de naître.
La bande dessinée francophone a fondé sa légitimité sur l’édition de livres. Face au numérique, les enjeux sont grands à renouer avec la portée populaire de cette forme narrative subversive.