Enseigne-t-on mieux une langue parce qu’on la pratique depuis toujours ? Au-delà de l’aisance linguistique, n’y a-t-il pas d’autres enjeux à prendre en compte ?
Jennifer Wegmann, Binghamton University, State University of New York
La fin du semestre est bel et bien une période stressante. Essayer d’échapper à cette réalité peut faire plus de mal que de bien. Quelques pistes pour l’affronter et transformer la pression en force.
L’engouement pour les pédagogies alternatives a son revers : la multiplication d’écoles privées dont la qualité laisse à désirer. Remise en contexte suite aux déceptions exprimées par des parents.
Depuis que l’accès en master est soumis à sélection en France, un grand nombre de diplômés de licence sans affectation se tournent vers la Belgique. Avec des problèmes logistiques à la clé.
Ce n’est pas parce qu’un enfant sait désormais lire qu’il faut arrêter de lui raconter des histoires. Le point sur cinq effets positifs de ces moments partagés en famille.
S’ils s’accordent généralement sur le bénéfice qu’en tirent les apprenants, les chercheurs reconnaissent des variations parfois assez significatives dans l’impact de ces séjours sur les individus.
On considère souvent que des classes moins chargées permettent une ambiance de travail plus sereine et un meilleur suivi des élèves. Mais les recherches montrent que les enjeux sont plus complexes.
L’« école du socle » a fait l’objet d’un certain nombre d’expérimentations mais les établissements publics des savoirs fondamentaux de la loi Blanquer soulèvent de multiples critiques. Explications.
Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Annoncées comme « révolutionnaires » en termes d’impact sur le système de santé, les nouvelles modalités d’accès aux études de médecine s’inscriraient plutôt dans la lignée des dernières évolutions.
Même si le système scolaire met encore beaucoup l’accent sur l’écrit, les candidats aux examens disposent en fait de plus d’appuis et références qu’ils ne le pensent pour passer une épreuve orale.
L’ENA a vécu car elle était liée au culte de l’État qui a commencé à s’effacer à partir des années 1980 lorsque les élites sociales ont commencé à redécouvrir les grandes entreprises.
Mael Virat, Université de Lille - initiative d'excellence
On insiste souvent sur la distance professionnelle dont les enseignants doivent faire preuve avec les élèves. Mais cela revient-il à écarter les émotions, si importantes pour transmettre des savoirs ?
La séparation d’un couple a de fortes répercussions sur la vie des enfants. Il est donc important d’amorcer un dialogue avec eux, tout en adaptant les explications à leur âge.
Diversifier les origines des candidats ne suffira pas à les doter d’une vision plus réaliste de la société. Et si on leur permettait de mener des enquêtes de terrain, comme des ethnologues ?
Un format pédagogique original, le service national universel ? C’est ce qu’assure le gouvernement. Mais le modèle rappelle celui des colonies de vacances, qui a échoué sur le plan de la mixité.
Pour de nombreux citoyens, les réfugiés sont des individus dans le besoin. Mais ils ont aussi des compétences à transmettre, comme le montre ce nouveau projet porté par quatre universités européennes.
Une culture de l’apprentissage tout au long de la vie ou du « lifelong learning » vient peu à peu concurrencer la culture ancienne de la formation ou « training ».
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2015, les comités de sélection pour les postes de maître de conférences et de professeur doivent être composés d’au moins 40 % d’hommes et 40 % de femmes. Avec quels effets ?
Aussi ancienne que l’invention de la photographie, la photo de classe est devenue depuis le milieu du XIXᵉ siècle un rituel qui, à l’heure du numérique, reste incontournable.
Les recherches en psychologie permettent d’identifier différentes formes d’intelligence et proposent également de questionner certaines évidences qui, jusque-là, allaient de soi.
Agnès Leroux, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En primaire, les élèves n’ont pas peur de s’exprimer en anglais. Mais, arrivés en classe de troisième, seuls 25 % le font dans une langue correcte d’un point de vue grammatical.