La question des droits à la citoyenneté pleine des femmes est devenue un enjeu politique majeur et un défi à relever face à un régime fondé sur l’inégalité entre hommes et femmes.
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Au stade d’isolement auquel est parvenu le régime de Pyongyang, ayant même lassé la Chine, l’arme nucléaire constitue sa seule garantie de survie et on voit mal comment il accepterait de s’en défaire.
Au Musée des Beaux-Arts de Gand, deux artistes que tout semble opposer se rencontrent dans un dialogue fécond, pour mieux interpeller le visiteur et lancer l’alerte contre le péril obscurantiste.
Le monde n’est jamais apparu, depuis 1945, malgré les risques de cataclysme de la Guerre froide, comme aussi dangereux tant pour la paix que pour les valeurs de droit et de liberté.
La débâcle est là. Les vieilles puissances se retrouvent au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre.
Pour éviter l’autonomisation du Nord, voire la partition du pays, Bagdad va devoir donner des garanties aux sunnites et leur octroyer une représentation viable.
Dans « Soy Nero », le cinéaste anglo-iranien Rafi Pitts ausculte les failles du monde contemporain, à travers le parcours d’un clandestin mexicain prêt à tout pour obtenir la nationalité américaine.
L’OMS a récemment déclaré la ville d’Onitsha au Nigeria comme la plus polluée au monde. Mais comment sont réalisés, et surtout que valent, ces classements relatifs à la qualité de l’air en ville ?
L’annonce du retrait (partiel) des troupes russes de Syrie a pris par surprise les observateurs. L’heure d’une première évaluation d’une action militaire aux objectifs multiples.
Après s’être longtemps montrée intransigeante avec l’Iran, la France a tout intérêt aujourd’hui à engager une politique de coopération approfondie avec Téhéran.
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
La visite du président Rouhani à Paris illustre la réintégration progressive de Téhéran sur la scène internationale. Mais la normalisation en cours est encore fragile, notamment sur le plan intérieur.
La baisse prolongée des cours du pétrole entraîne des changements profonds qui se traduisent par des réformes économiques indispensables, largement marquées par la géopolitique, voire la politique.
Les tensions virulentes entre Riyad et Téhéran sont le dernier avatar d’une rivalité à la fois religieuse et géopolitique qui n’a jamais cessé depuis l’instauration de la Révolution islamique en 1979.
Riyad vient d’exécuter 47 personnes, dont un dignitaire chiite, provoquant la colère de l’Iran. Mais ces châtiments en cascade sont aussi et surtout destinés à maintenir la férule de la monarchie.
Après le choc des attentats du 13 novembre, la France veut mobiliser tous azimuts ses partenaires pour intensifier la lutte contre Daech. Mais le succès de cette entreprise est hautement aléatoire.
L’accord de Vienne sur le nucléaire iranien mise sur le succès des mesures de contrôle de la prolifération et sur la transformation à terme du régime iranien. Celle du Moyen-Orient attendra.
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Facteur religieux, rejet du modèle occidental et intérêt stratégique : la combinaison qui sous-tend l’alliance bien comprise entre Téhéran et Moscou au Moyen-Orient est complexe, mais elle fonctionne.