La prescription d’un corpus de textes peut-elle aller de pair avec l’ambition de transmettre le goût de la lecture aux jeunes ? La réforme des programmes de lettres pose la question.
À l’occasion du Salon du livre et de la presse jeunesse qui ouvre ce mercredi 27 novembre, retrouvez les analyses de nos auteurs sur la découverte de la lecture et la littérature de jeunesse.
Les premières années sont essentielles pour le développement du langage. Voici quelques pistes, fondées sur des études scientifiques, pour donner le maximum de chances à votre enfant.
Partir à la recherche du sens profond des mots utilisés en mathématique : tel est le projet du livre « Des mots et des maths ». Exemple avec le mot « frontière ».
Le dernier livre de l’économiste français est promis à devenir un best-seller, même si sa portée devrait rester limitée en raison de propositions bien trop utopiques.
Les supports et les pratiques de lecture sont en constante évolution, et la vie littéraire dépasse largement le cadre du livre, qu’il soit numérique ou non.
Dépositaire d’une « histoire officielle », à l’interface entre l’institution et les enseignants, le manuel scolaire est un objet complexe dont les usages sont en plein bouleversement.
À l’heure du tout numérique, la résistance du livre sous sa forme imprimée peut surprendre. Pourtant cette persistance de l’écrit sur du papier s’explique.
La culture, la littérature en l’occurrence, façonne notre mémoire, à l’instar du réel. Elle nous aide à nous construire, nous sert ensuite de référence dans les moments charnières de notre existence.
Son déclin n’est pas inéluctable, à condition de repenser le centre-ville au-delà de sa dimension économique, soulignent les auteurs du livre « évolution du commerce de centre-ville ».
Dans son dernier livre, Pierre Veltz décrit la France comme une vaste aire métropolitaine, où une dizaine de grandes villes vivent en symbiose tant avec Paris et qu’avec les zones moins denses.
La lecture nous instruit, nous distrait, nous transporte… Et nous transforme, en changeant notre perception d’autrui, littéralement. Pourtant, ses effets sur notre cerveau ont été peu étudiés.
Ne pas avoir honte de parler de livres souvent parcourus, certainement oubliés, dont on a seulement entendu parler voire inconnus : quel beau pari que nous propose Pierre Bayard !
L’école assigne à cette pratique une conception largement instrumentale ou patrimoniale mais peine davantage à diffuser le goût de la lecture sur support imprimé.
La parole militaire prend timidement une place plus grande dans l’espace public, reflétant le besoin de mieux expliquer le rôle joué par ceux qui mènent des guerres au nom de leurs concitoyens.
Enseignante certifée (lettres modernes, sciences de l'information et de la communication, FLE), autrice (France Culture, Radio Nova, Joca Seria), Université Sorbonne Paris Nord