Les États-Unis sont déjà le pays du monde où le nombre de victimes du Covid-19 est le plus élevé. À la crise sanitaire s’ajoute une crise économique aux conséquences encore difficiles à imaginer…
Des idées religieuses peuvent réconforter ceux qui cherchent à donner un sens à cette pandémie. Cependant, certains dirigeants religieux se servent de la crise et posent un risque à la santé publique.
La plupart des pays du monde ont décidé de fermer leurs frontières. Une décision inefficace pour endiguer l’épidémie, qui contrevient aux normes internationales.
La théorie complotiste de la création d’un virus en laboratoire puis libéré dans la nature a été beaucoup relayée. Rien ne corrobore cette hypothèse mais on peut expliquer pourquoi elle prospère.
Face à la propagation du virus, les États et les organisations supranationales ont opté pour des approches différentes à l’égard de leurs frontières respectives. Tour d’horizon.
Au sein de l’UE comme aux États-Unis et au Canada, les gouvernements tendent à fermer les frontières pour bloquer la propagation de l’épidémie. Une réaction pour le moins discutable.
Au début de la crise aux États-Unis, plusieurs prédicateurs charismatiques et pentecôtistes ont minimisé la gravité de l’épidémie, refusant d’annuler leurs réunions et autres événements religieux.
Elisa Chelle, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Primaires démocrates reportées, dépenses sans précédent du centre fédéral… la crise du Covid-19 a un effet majeur sur la campagne présidentielle américaine et, au-delà, sur toute la vie du pays.
La montée en puissance de l’extrême droite en Allemagne s’explique aussi bien par les difficultés des partis traditionnels que par un contexte économique et social propice à la progression de ses idées.
Les derniers résultats de l’enquête « European Values Study » sur les Européens invitent à porter un autre regard sur l’émergence de partis dits populistes.
Avec le départ des députés britanniques, il ne reste au Parlement européen que des forces favorables à la préservation de l’UE. Le combat politique n’en sera pas moins acharné.
Contrairement à ce qui avait parfois été annoncé, le Brexit n’a pas incité les opinions publiques des 27 États membres de l’UE à réclamer un « Exit » de leur propre pays. Au contraire, même.
La campagne électorale américaine est marquée par la résurgence d’un discours anti-élite porté aussi bien par le camp de Donald Trump que par plusieurs de ses adversaires démocrates.
Dans l’actuelle campagne législative, les deux principaux partis britanniques se focalisent sur la dénonciation de leurs ennemis bien plus que sur la promotion de leurs propres programmes respectifs.
Les élections régionales qui viennent de se tenir dans trois Länder d’Allemagne de l’Est, marquées par les scores élevés de l’extrême droite, ont reflété le désarroi des anciens « Ossies ».
Alors que l’extrême droite s’impose dans le paysage politique de nombreux pays d’Europe, elle reste réduite à la portion congrue au Portugal. Comment expliquer ce phénomène ?
Le parti conservateur britannique, qui s'était de tout temps posé comme une formation parlementaire responsable, s'est dernièrement mué en parti populiste qui dénonce l'establishment et le Parlement.
Les mobilisations indépendantistes en Catalogne constituent une nouvelle occasion pour l’extrême droite d’avancer des pions dans le jeu politique espagnol.
La victoire de Kaïs Saïed consacre le triomphe du populisme. Le peuple révolutionnaire qui célébra avec faste sa victoire ne tardera pas à réaliser que le paradis rêvé risque de s’éloigner.