La première année de Trump a aussi été marquée par une méthode qui s’est révélée assez conforme à celle qu’il avait utilisée tout au long de sa campagne victorieuse vers la presidence.
Angela Merkel et Martin Schulz à Berlin, le 12 janvier 2018.
John Macdougall / AFP
L'accord de principe entre le SPD et la CDU renforce momentanément la position de la chancelière. Mais Angela Merkel sait que son nouveau mandat, si elle l’obtient, sera le dernier.
Manifestation du 1er mai à Paris (ici en 2002).
Patrick Prémartin/Wikimedia
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Comment se fait-il qu’à l’échelle de la planète, sous des régimes politiques différents, tout particulièrement dans des démocraties, la hausse spectaculaire des inégalités revête une telle ampleur ?
Le Président autrichien Alexander Van der Bellen (à droite),aux côtés du nouveau chancelier conservateur Sebastian Kurz (au centre) et du vice-chancelier issu de l'extrême droite, Christian Strache, à Vienne, le 18 décembre.
Roland Schlager / APA / AFP
Le jeune chef du gouvernement, Sebastian Kurz (31 ans) a mis l'accent pendant la campagne sur la sécurité des Autrichiens, la refondation de l’Europe et la lutte contre l’immigration illégale.
Emmanuel Macron, le 30 novembre 2017, au Ghana.
Ludovic Marin/AFP
Emmanuel Macron a bénéficié d’opportunes circonstances, avec l’auto-implosion d’un système partisan discrédité. Mais la chance ne suffit pas à expliquer une mutation politique spectaculaire.
Deux dirigeants de l'AfD en discussion (Joerg Meuthen, à gauche, et Andre Poggenburg), lors du Congrès de l'AfD, le 2 décembre, à Hanovre.
Tobias Schwarz/AFP
Implanté dans tout le pays, attirant un électorat urbain et éduqué, ce parti situé à droite de la droite est différent de l’extrême droite classique. Et s’inscrit dans la durée.
Manifestation anti-Trump à Jérusalem-Est, le 11 décembre.
Ahmad Gharabli/AFP
Avec la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, Donald Trump persiste dans les décisions polémiques, en dépit des réticences d’une partie de son administration.
La chancelière, en phase d'observation, lors d'un sommet à Tallinn (Estonie), fin septembre 2017.
Ilmars Znotins/AFP
L’impression générale qui se dégage des débats politiques de ces derniers jours en Allemagne est que la direction du SPD cherche comment justifier une nouvelle grande coalition avec Merkel.
Le président de la République, Frank-Walter Steinmeier, lors d'une conférence de presse à Berlin, le 20 novembre 2017.
John Macdougall/AFP
« Il est préférable de ne pas gouverner plutôt que de mal gouverner » : ces quelques mots du leader des libéraux ont plongé l’Allemagne dans une crise politique sans précédent.
Angela Merkel (ici le 19 novembre, à Berlin), touchée mais pas coulée.
Tobias Schwarz/AFP
L’Allemagne entre dans une période accrue de turbulences alors qu’Angela Merkel estime que le pays a besoin de continuité face à la crise migratoire et à la montée des populismes en Europe.
Second anniversaire du mouvement « Occupy Wall Street », le 17 septembre 2013.
Emmanuel Dunand/AFP
Le mot « populisme » semble être synonyme de risque politique. Or, il représente aussi un droit de conflit en démocratie, au lieu de renvoyer le peuple à la seule position d’électeur-consommateur.
Affiches de campagne lors des législatives de juin 2017.
Celette/Wikimedia
Il protégerait les devoirs des citoyens envers la République et cette dernière des incitations à la haine et à la discrimination en fonction du sexe, de la sexualité, de la religion ou de l’ethnicité.
Pins vendus durant une manifestation à l'Université de Californie, Berkeley, 24 septembre 2017.
Josh Edelson/AFP
Erik Bleich, Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA)
Les événements de Charlottesville présentent deux dimensions qui remettent fondamentalement en question l’approche américaine de la lutte contre les propos et rassemblements racistes.
Le sénateur Jeff Flake à Washington, le 24 octobre. Il a décidé de ne pas se représenter en novembre 2018.
Win McNamee/AFP
Que reste‑t‑il du Parti républicain qui a porté au pouvoir les prédécesseurs de Donald Trump issu de ce camp ? Beaucoup se demandent s’il existe encore ou s’il pourra survivre à cette présidence.
Le magasin d'armes (et de guitares) où le tueur de Las Vegas est soupçonné de s'être approvisionné en armes.
Gabe Ginsberg / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Le débat qui va s’ouvrir après la tuerie de Las Vegas sur la circulation des armes dans le pays ne va mener nulle part. Car celles-ci font partie de l’histoire, mieux de la culture américaine.
Jean-Luc Mélenchon, le 23 septembre 2017, Place de la République, à Paris.
Geoffroy Van Der Hasselt / AFP
Le décalage entre l’offre et la demande politique, notamment des catégories populaires, n’a pas disparu et ne semble guère propice à une homogénéisation des populismes.
Journée de l'Europe à Strasbourg, le 9 mai 2009.
Francois Schnell/Wikimedia
Un séisme de moyenne amplitude s’est produit lors des législatives du 24 septembre : malgré le succès de l’extrême droite, l’exercice de la démocratie en Allemagne n’est pas altéré.
La première gay pride LGBT namibienne, dans les rues de Windhoek, le 29 juillet dernier.
Hildegard Titus/AFP
Alban Ketelbuters, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’accueil récent des réfugiés homosexuels tchétchènes en France et dans d’autres pays démocratiques doit nous ouvrir les yeux sur la condition des LGBT à l’échelle mondiale.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)