Le scrutin a ouvert une porte historique vers une nouvelle distribution de la représentation politique. À condition qu’elle ne se referme pas brutalement sous le souffle de la peur de l’inconnu.
Emmanuel Macron, sorti en tête au soir du premier tour de l'élection présidentielle.
Eric Feferberg/AFP
Notre système politique sort du premier tour éreinté et profondément divisé. Les positions combinées de chacun face à quatre clivages expliquent le vote mais ne favoriseront pas la gouvernance du pays.
Les candidats se réclamant d'une façon ou d'une autre du populisme totalisent près de 50 % des voix.
Joël Saget et Bertrand Guay / AFP
La vague de fond de cette élection présidentielle est l’installation du populisme dans la vie politique : les candidats s’en inspirant réunissent globalement la moitié de l’électorat.
Le 13 avril 2017, en Pologne: cérémonie d'accueil d'un bataillon de l'armée américaine déployée sur le flanc oriental de l'Alliance.
Wojtek Radwanski/AFP
S’il est difficile de savoir quel candidat sera sélectionné pour le second tour de la présidentielle, il est probable que les deux élus ne soient pas de chauds partisans de l’Alliance atlantique.
Emmanuel Macron à Bercy, le 17 avril.
Eric Feferberg/AFP
François Hollande, qui en avait fait une priorité, a déçu les jeunes. Bien présents sur scène aux côtés des présidentiables, seront-ils pour autant écoutés au lendemain du scrutin ?
Des migrants sur le pont d'un navire venu de Libye et conduit à Palerme (Sicile), le 18 avril 2017.
Alessandro Fucarini / AFP
L’analyse du programme et des discours des candidats révèle de vraies différences, à travers la persistance du clivage gauche-droite, mais aussi un manque criant d’innovation.
Rafle du Vel’ d'Hiv plaque en face de la station de métro Bir-Hakeim.
Djampa / Wikipedia
Retour sur les déclarations de Marine Le Pen sur la responsabilité de la rafle du Vel d’Hiv en posant la question : que recouvrent les termes : République, État, gouvernement, régime et France ?
À Lyon, le 11 avril dernier.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Un nombre de non-inscrits plus important que lors des précédents scrutins présidentiels, le poids des affaires et le brouillage gauche-droite : le taux d’abstention pourrait atteindre un pic.
Interview avec Nedjib Sidi moussa, auteur de « La fabrique du musulman » paru au printemps 2017, remettant en cause le discours racial dans le débat socio-politique.
La plateforme de recherche #Idéo2017 montre que si le mot « islam » est peu représentatif des tweets de Marine Le Pen, ses dérivés en -iste et -isme le sont beaucoup plus.
Scène de collage à Rennes, le 10 avril 2017.
Damien Meyer/AFP
La dernière enquête réalisée par le Cevipof montre que 43 % des électeurs sont encore indécis dans leur choix. Elle montre aussi que le vote se fera en grande partie par défaut.
Les deux candidats se saluent, lors du débat télévisé du 4 avril 2017.
Lionel Bonaventure/AFP
Moins idéologiques que Fillon et Le Pen, les deux candidats partagent nombre de propositions. Avec un point saillant dans le programme très approfondi de Jean-Luc Mélenchon : la justice.
Au Centre d'accueil et d'orientation pour migrants de Saint-Brévin les Pins, en janvier 2017.
Loïc Venance/AFP
Dans un contexte de forte incertitude électorale, les marges d’erreur des sondages rendent visibles tous les scénarios électoraux potentiels. Les médias devraient publier les résultats avec ces marges.
Hervé Le Bras, Auteurs historiques The Conversation France
C’est bien connu, les pauvres votent FN… Sauf qu’il s’agit, en bonne partie, d’une idée reçue. La géographie du Front national est celle des territoires démunis, ce qui n’est pas la même chose.
Lors d'une manifestation étudiante en 2009, à Paris.
Frog and Onion/Flickr
Passage en revue, et dans le détail, des programmes des cinq principaux candidats à la présidence de la République sur l’un des thèmes majeurs de l’élection.
François Fillon, en meeting à Provins, le 5 avril 2017.
Christophe Archambault/AFP
Pascal Moliner, Université Paul Valéry – Montpellier III
Les sondages qui donnent tous Marine Le Pen perdante à l’issue du deuxième tour pourraient bien être confrontés à une zone muette sous-jacente et donc à un vote caché en faveur du Front national.
La Boussole présidentielle montre que le candidat Emmanuel Macron est plus libéral que son allié François Bayrou.
acques Demarthon/AFP
Le placement des onze candidats dans l’espace politique de la Boussole présidentielle révèle des positionnements très marqués. Et quelques surprises, concernant Macron ou Mélenchon.