Quand un « trio infernal » – contexte anxiogène, peuple fatigué, aspirants tyrans – est réuni, la démocratie est en grand danger de basculement. Et la France n’est pas naturellement immunisée.
Débat cathodique, le 13 octobre 2016.
Martin Bureau/AFP
Qui sont les électeurs qui, en se saisissant de cette nouvelle modalité de participation politique, ont doté d’une si forte légitimité un candidat pourtant ébranlé par les controverses ?
Benoît Hamon, le candidat PS, en butte à une série de « trahisons » dans son propre camp.
Philippe Lopez/AFP
La montagne des primaires a accouché de deux figures étranges : à gauche, un candidat engoncé dans un costume trop grand pour lui ; à droite, un candidat revêtu d’un costume taché.
Couverture de La Présidente tome 3, « La vague ».
Les Arènes
Avec la sortie du troisième tome de leur BD, François Durpaire et Farid Boudjellal continuent l’histoire d’un temps futur, quand Marine Le Pen rejoint la vague de populistes au pouvoir.
Marionnette ancienne de Guignol à Lyon.
Luc Legay/Flickr
S’agissant d’un événement unique – une élection présidentielle – la notion de probabilité, si elle donne une appréhension de ce qui devrait se passer, ne dit rien sur ce qui va vraiment se passer.
Emmanuel Macron, à Rennes en septembre 2016.
Damien Meyer/AFP
Bien qu’assez largement intéressés par l’élection présidentielle (73 %), les plus jeunes ne manifestent pas de réels signes de mobilisation pour la campagne telle qu’elle se déroule.
Les cinq participants au débat inédit du 20 mars 2017 sur TF1.
Patrick Kovarik/AFP
L’élection au suffrage universel peut et doit être maintenue, à condition d’entreprendre des réformes tenant compte de la tripolarisation politique et des nouvelles exigences morales.
François Fillon en campagne, le 2 mars 2017, à Nîmes.
Pascal Guyot/AFP
L’impact des médias réside moins dans le poids des révélations sur tel ou tel candidat que dans l’orientation des électeurs sur certaines figures ou thèmes de campagne.
Manifestation à Paris, le 7 mars 2017, pour la défense de la fonction publique.
Thomas Samson/AFP
Réductions d’effectifs à droite, défense des fonctionnaires à gauche : au-delà des propositions des uns et des autres, un manque cruel d’imagination apparaît dans les programmes des candidats.
Chambre d'hôpital. Le droit de demander la mort est un sujet peu consensuel, y compris au sein d'un même parti politique, ce qui rend le sujet délicat à aborder en période électorale.
Shutterstock
La plupart des candidats à l’élection présidentielle ont maintenant pris position sur l'euthanasie. Les clivages se font moins sur l’appartenance politique que sur les modèles de société défendus.
Benoît Hamon souhaite verdir les politiques agricoles en privilégiant une approche agro-écologique.
Thomas Samson/AFP
Réforme des filières et des institutions agricoles, régulation des prix et limitation de la spéculation financière : les candidats ont pour l’instant fait l’impasse sur ces dossiers essentiels.
Poupées russes représentant Vladimir Poutine et Donald Trump sur un étal à Moscou.
Free Wind 2014/Shutterstock
Cela fait plus de dix ans qu’on assiste, à travers toute la planète, à une forte hausse des crispations souverainistes, des irruptions d’anxiété identitaire et de xénophobie.
Lors d’un déplacement en Autriche en juin 2016.
Vladimir Simicek/AFP
La candidate du Front national s’est appropriée plusieurs thèmes environnementaux pour y décliner sa vision politique, à l’image du patriotisme économique.
Marine Le Pen sur France 2, le 9 février 2017.
Thomas Samson / AFP
Loin de réduire la pensée, la communication sur les médias sociaux, sur Twitter en particulier, est d’une grande force et efficacité. La preuve par le FN.
Meeting du 1er mai 2012, à Paris.
Blandine Le Cain/Flickr
Pascal Moliner, Université Paul Valéry – Montpellier III
Peu à peu s’installe l’idée que, d’une façon ou d’une autre, l’objectif de nos gouvernants est d’abord de se servir avant de servir le bien commun. Fantasme ou réalité ?
Jean-Luc Mélenchon en meeting à Périgueux, le 26 janvier 2017.
Nicolas Tucat/AFP
Antoine Bevort, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le site de Mélenchon qui décolle, Marine Le Pen qui suscite le plus d’interactions sur le web, alors que Macron est à la traîne : l’examen du web et des réseaux sociaux est instructif.