Hénin-Beaumont, le 9 juin 2024: Marine Le Pen vient de voter au scrutin européen. Le bon score de son parti, le RN, a précipité le pays dans une nouvelle séquence politique.
François Lo Presti /AFP
Le « plan Matignon » sur lequel travaille l'état-major du RN depuis des mois, et qu'il a activé à la dissolution, est une opération de conquête du pouvoir qui passe par l'implantation locale du parti.
Prabowo Subianto, général d’armée et ministre de la Défense depuis 2019, ici à Djakarta le 28 février 2024, a été élu en février et entrera en fonctions en octobre prochain.
Bay Ismoyo/AFP
Jean-Luc Maurer, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Le vainqueur de la présidentielle est un militaire soupçonné d’avoir commis des crimes graves pendant la dictature de Suharto. S’il assure avoir changé, ses détracteurs ne lui font guère confiance…
Bakou, le 3 février 2024, quelques jours avant la présidentielle. L’inamovible Ilham Aliev était opposé à plusieurs candidats fantoches, dont le mieux placé a obtenu 2 % des suffrages, contre 93 % au sortant.
Tofik Babayev/AFP
Éric Paul Meyer, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Sri Lanka doit choisir entre deux formes de gouvernance. L’une est l’héritière de près d’un siècle de parlementarisme. L’autre s’inspire des mouvements radicaux qui prônent la démocratie directe.
Manifestation devant le siège de la police du Sri Lanka à Colombo, le 16 mai 2022, pour demander l'arrestation de partisans du gouvernement qui auraient agressé des manifestants pacifiques réclamant la démission du président Gotabaya Rajapaksa.
Ishara S. Kodikara/AFP
Sri Lanka est plongé dans une profonde crise politique, économique et sociale. Les manifestants s’en prennent tout spécialement au clan Rajapaksa au pouvoir qui est jugé responsable.
Deux jours avant son élection à la tête du pays, le portrait de Ferdinand Marcos Jr. est arboré par la foule, à Paranaque City, dans la banlieue de Manille, le 7 mai 2022.
Jam Sta Rosa/AFP
Jean-Luc Maurer, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Le retour du clan Marcos au pouvoir, le 9 mai dernier, rappelle l’emprise du népotisme aux Philippines.
Sur cette photo prise le 9 août 2020, cinq jours après l'explosion meurtrière dans le port de Beyrouth, on peut voir un graffiti où il est écrit: « Mon gouvernement a fait ça ». La corruption et l'incompétence de l'élite dirigeante libanaise a fait sombré le pays dans une crise sans précédent.
(AP/Hussein Malla)
Paul Makdissi, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Ali Fakih, Lebanese American University; Myra Yazbeck, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Rami Tabri, University of Sydney et Walid Marrouch, Lebanese American University
Des chefs de milices et leurs alliés politiques ont établi un système économique et politique de kleptocratie redistributive. Ils extraient et se partagent le maximum possible de l’État libanais.
Donald Trump, entouré de sa famille, le 8 novembre 2016.
Chip Somodevilla / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Face à la propulsion de la famille Trump au cœur du pouvoir, les craintes de voir une nouvelle oligarchie assiéger les institutions démocratiques s’aiguisent.
Professeur honoraire en études du développement, affilié au Albert Hirschman Center on Democracy, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)