L’Ukraine est l’un des principaux pays du monde en matière de GPA. La guerre affecte durement les mères porteuses, leurs nouveau-nés et les couples étrangers concernés.
La PMA est désormais ouverte à toutes en France, mais des femmes continuent d’y avoir recours à l’étranger. Une recherche est en cours pour quantifier et comprendre le phénomène.
La troisième révision des lois de bioéthique est en cours d’achèvement. Votée par l’Assemblée nationale fin juin 2021, il s’agit d’une évolution majeure qui marquera l’histoire de la biomédecine.
La révision du projet de loi de bioéthique actuellement en cours ne reçoit pas l’attention qu’elle mérite. Ce problème n’est pas uniquement du à la crise provoquée par l’épidémie de Covid-19.
L’examen du projet de loi bioéthique s’achève par une série d’amendements qui sauve les apparences, mais dont les limites vident le texte d’une partie de sa substance.
La France interdit la GPA mais de nombreux Français y recourent à l’étranger. Jusque fin 2019, l’état civil de leurs enfants était incomplet. La jurisprudence a changé, mais pas la loi. Où en est-on ?
Alors que la médecine est de plus en plus technique, et que la relation entre médecins et patients subit l’influence des demandes sociétales, le corps humain est-il une marchandise ? Que vaut-il ?
Les catholiques estiment qu’indépendamment de leurs motivations ou de leurs arguments, c’est ce qu’ils sont qui risque d’être critiqué et dévalué à l’occasion de la manifestation du 6 octobre.
En matière de gestation pour autrui, si l’amélioration des lois nationales est bienvenue, une réponse internationale collective serait préférable pour éviter la marchandisation du corps des femmes.
Au-delà des discussions politiques entre les opposants et les partisans de la GPA, la majorité de ces débats ignore souvent l’importance de ses enjeux économiques et leur encadrement par le droit.
Marta Spranzi, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay and Laurence Brunet, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Un couple avec leurs enfants biologiques, c’est généralement ainsi qu’est définie la famille dite naturelle. Quid des familles adoptives, recomposées, monoparentales ou homosexuelles ?
Les États généraux de la bioéthique ont été lancés le 18 janvier 2018, sur le thème : « Quel monde voulons-nous pour demain ? ». Trois experts apportent leurs éclairages.
L’accès à l’insémination artificielle avec donneur pour les femmes seules et les couples de femmes va être discuté prochainement en France. Plusieurs raisons plaident pour un refus.
L'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes célibataires, si elle est adoptée, consacrera la diversité des modèles de filiation et de parentalité.
Encore expérimentale, la greffe d’utérus a permis une nouvelle naissance aux Etats-Unis. Mais se poseront inévitablement des questions d'éthique et d’encadrement juridique.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Juriste spécialisée en droit de la famille, chercheuse associée au centre de recherche Droit, sciences et techniques, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne